Massacrez-les. Éliminez les enfants d’Israël

Le mémo retrouvé dans un bunker de Gaza et attribué à Yahya Sinwar jette une lumière crue sur la planification qui, selon Israël, a précédé l’attaque du 7 octobre. Datée d’août 2022, cette note de plusieurs pages décrirait non seulement des objectifs militaires mais aussi des directives explicites visant des civils, des instructions pour filmer et propager la violence, et des consignes visant à attiser la peur au sein de la population israélienne. Le document a été retrouvé sur un ordinateur isolé, hors réseau, dans un complexe souterrain lié à des responsables du Hamas.

Le contenu allégué de ce mémo révèle une stratégie où la violence n’est pas seulement un geste tactique, mais un instrument psychologique : ordonner de « documenter » les scènes d’horreur et les diffuser rapidement vise clairement à maximiser l’impact médiatique et la terreur. Selon les éléments rendus publics, les consignes évoqueraient l’entrée dans des quartiers résidentiels, l’usage d’essence ou de diesel pour provoquer des incendies, et des appels à s’attaquer indistinctement à ceux qui se trouvent sur le chemin des assaillants. Des interceptions de communications du 7 octobre viendraient corroborer, selon Israël, l’application de ces directives le jour même.

Les conséquences humaines de l’assaut ont été tragiques et profondément marquées par des drames familiaux. Des familles ont été prises pour cibles, des enfants libérés par la suite se sont vus restituer des frères ou sœurs décédés, et des cas de violences extrêmes ont été documentés. Ces images et récits — une fois diffusés — ont alimenté l’onde de choc nationale et internationale, et ont intensifié la pression sur les autorités israéliennes pour répondre par des opérations militaires visant à neutraliser les responsables et à empêcher de nouveaux actes d’une telle ampleur.

La découverte du mémo remet en question les postures de certains porte-parole qui, dans les jours suivant l’attaque, ont nié la volonté de viser délibérément des civils. Pour nombre d’analystes et de survivants, la convergence entre la lecture du document et les ordres interceptés permet d’établir une continuité entre la planification et l’exécution. Dans ce contexte, la communauté internationale se trouve face à une double exigence : reconnaître l’ampleur de l’attaque et exiger des mécanismes de responsabilisation, tout en veillant à ce que la riposte respecte le droit international et minimise la souffrance des populations civiles.

Sur le plan militaire, la récupération de ce type de documents souligne l’importance du renseignement et des opérations ciblées. Détruire des réseaux logistiques et neutraliser les instigateurs sont perçus par Israël comme indispensables pour empêcher la répétition d’atrocités similaires. Pour la société israélienne, la découverte renforce la conviction que l’agression du 7 octobre n’était pas un acte improvisé, mais l’aboutissement d’une stratégie pensée et voulue — un constat qui nourrit le désir de justice et de sécurité.

En conclusion — et en solidarité avec les victimes — il est essentiel que la vérité sur les responsabilités soit établie et que les auteurs et instigateurs soient jugés. Pour Israël, la découverte de ce mémo confirme la nécessité de poursuivre les efforts pour démanteler les structures terroristes, protéger les citoyens et empêcher que de telles tragédies ne se reproduisent. Espérons que les forces en présence sauront également veiller à ce que l’aide humanitaire atteigne les civils innocents et que les ressources internationales ne soient pas détournées vers le terrorisme ou la corruption dans la région.

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