Les équipes d’urgence avaient progressé à travers les débris de verre, les débris calcinés et les carcasses creusées d’un immeuble résidentiel, touché de plein fouet par un missile quelques heures plus tôt. Toute la façade avant du bâtiment avait été déchirée, laissant apparaître ce qui restait du hall d’entrée et des appartements du rez-de-chaussée.
Vêtus de gilets orange et verts, les premiers secours allaient de porte en porte pour vérifier si quelqu’un était encore coincé à l’intérieur. « Nous avons entendu une forte détonation. Le bâtiment bougeait comme s’il y avait eu un tremblement de terre ».
« Toutes les vitres ont été soufflées. Notre bâtiment et tous ceux qui l’entourent ont subi d’énormes dégâts. »
L’impact du missile Iranien au cœur de Ramat Gan à 7 heures du matin n’était ni le premier ni le plus destructeur à frapper cette ville.
La ville, densément peuplée et remplie d’immeubles résidentiels, de petites entreprises et de bureaux high-tech, a été touchée à plusieurs reprises depuis le début des tirs de missiles.
Si la plupart des centaines de missiles ont été interceptés par les défenses aériennes israéliennes et alliées, des dizaines ont toutefois réussi à atteindre des villes du centre et du sud d’Israël. Ramat Gan, ville voisine de Tel Aviv, a été l’une des plus touchées.
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