« Et étends sur nous la soucca de Ta paix. »

Le Billet de Sivan Rahav-Meir : Souccot ? Maintenant ?

Ce sont des jours agités, tendus, éprouvants. Et ce soir, c’est la fête de Souccot. Quel est le lien? Eh bien, cette fête porte un message qui nous donne de la force en ces temps-ci, et qui influence profondément la réalité :
La soucca, dans laquelle nous entrons dès ce soir pour sept jours, est une structure petite et provisoire, qui nous rappelle notre grande histoire, depuis la sortie d’Égypte.
Nous avons entamé une longue traversée du désert, et tout au long du chemin, nous avons habité dans des Souccot (des tentes, des cabanes). D-ieu nous a guidés, nous a donné la Torah, et aussi une direction – la Terre d’Israël. Nous avons une identité et un foyer.
Nous avons déjà traversé des hauts et des bas, affronté des crises et grandi grâce à elles, et nous avons toujours fait preuve de persévérance et de fidélité.
Du désert, en passant par nos ancêtres qui ont vécu dans des Souccot, en Iran ou en Pologne, et qui ont transmis là-bas l’histoire à la génération suivante.
Nous entrons dans une soucca qui nous rappelle que tous les empires se sont effondrés, tous les palais ont disparu, et que le petit peuple avec sa soucca qui semble fragile – est en réalité le plus éternel et le plus fort.
Il possède une vérité, une sainteté et des valeurs plus solides que n’importe quelle forteresse ou n’importe quelle arme.
Et ces jours-ci, nous nous préparons aussi à accomplir la mitsva des quatre espèces, qui symbolisent tous les types de Juifs.
Car toutes les composantes du peuple sont importantes dans notre histoire commune, et rien ne pourra nous diviser, nous opposer ou nous faire oublier le point d’unité et de sollicitude.
Et il y a encore une mitsva pendant cette fête – la joie. On appelle Souccot « le temps de notre joie ». Il insuffle optimisme et espoir, à toutes les époques.
Et de tout cela, nous prions, depuis des millénaires, pour une soucca de paix. « Et étends sur nous la soucca de Ta paix. »
Alors, la fête de Souccot que nous célébrons  n’est pas déconnectée de la réalité. Elle est la réalité.
Hag Souccot Saméa’h, que de bonnes nouvelles !

Source: La Matinale

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