L’Iran renouvelle sa volonté de se doter de la bombe nucléaire
par Majid Rafizadeh
Le régime iranien s’engage à nouveau dans une course effrénée à l’acquisition de l’arme nucléaire. Ce faisant, il se tourne vers la Russie et, très probablement, recherche le soutien de la Chine et de la Corée du Nord.
Il s’agit d’une menace immédiate et existentielle pour les États-Unis, Israël et le monde libre. Donald Trump : « Si l’Iran choisit de relancer son programme nucléaire, nous n’attendrons pas longtemps pour y répondre »
Les dénégations répétées de Téhéran sont des mensonges qui masquent une volonté claire et urgente d’obtenir la capacité nucléaire le plus rapidement possible.
Plus tôt cette semaine, à l’Assemblée générale des Nations Unies, le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que l’Iran ne chercherait jamais à se doter de la bombe nucléaire. Or, les actions de l’Iran contredisent ces propos. Le 26 septembre, Téhéran a signé avec la Russie un accord nucléaire colossal de 25 milliards de dollars pour la construction de quatre centrales nucléaires dans le sud de l’Iran.
Autre question urgente : qu’est-ce qui empêcherait la Russie d’aller au-delà de la coopération civile et d’aider directement l’Iran dans sa quête d’une arme nucléaire ?
Si la Russie se sent acculée par l’Occident au sujet de l’Ukraine, elle pourrait considérer les ambitions nucléaires de l’Iran non pas comme un handicap mais comme un atout de négociation utile et un moyen de compliquer les calculs de sécurité des États-Unis et d’Israël.
Pour l’Iran, le raccourci vers la bombe nucléaire ne serait pas de tout construire à partir de zéro, mais de tirer parti de ces relations, tout comme la Corée du Nord l’a fait autrefois avec le Pakistan.
Le régime regarde la Corée du Nord et y voit un modèle : une fois que Pyongyang s’est doté d’un arsenal nucléaire, sa survie était effectivement garantie.
À ce calcul stratégique s’ajoute l’objectif idéologique persistant du régime : rayer Israël de la carte. Pour Téhéran, même une seule bombe nucléaire aurait un poids symbolique et stratégique considérable.
Les États-Unis, Israël et l’Europe ne doivent pas sous-estimer ce danger.
Le régime iranien est engagé dans une course contre la montre, déterminé à acquérir une capacité qui garantira sa survie, lui donnera un moyen de pression sur ses ennemis et l’aidera à exporter sa révolution.
Le Dr Majid Rafizadeh est politologue, analyste diplômé de Harvard et membre du conseil d’administration de la Harvard International Review. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la politique étrangère des États-Unis.
Source: gatestoneinstitute.org
Sur la photo : le président iranien Massoud Pezeshkian assiste au déploiement d’un missile « Qassem Soleimani » lors d’un défilé militaire à Téhéran, le 21 septembre 2024. (Photo : Atta Kenare/AFP via Getty Images)
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