Darioush Khoshbin dit Darius Rochebin dévoile ses origines

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Ce samedi 4 octobre 2025, Darius Rochebin était invité dans On refait la télé sur RTL. Le journaliste a expliqué la raison pour laquelle il a francisé son nom de famille iranien, il y a plus de trente ans.

Darius Rochebin a changé son nom de famille pour que cela corresponde à son mode de vie

Lorsqu’il a eu vingt ans, celui qui a longtemps officié à la Radio Télévision Suisse (RTS) a décidé de franciser ce nom. « Mon père avait appris le français au lycée français de Téhéran, et d’ailleurs dans le livre que je fais avec Badinter, il y a beaucoup de correspondance. Son père avait été très francophone, très amoureux de la culture française déjà dans sa Russie de 1910. Mon père Alishah Khoshbin ( fils de Yakoub Khoshbin)  c’était 1930. Il était très francophone. Et j’ai eu le parcours de certains naturalisés qui n’ont plus du tout de contact avec leur culture d’origine », explique le journaliste qui présente désormais la tranche 22h-minuit sur LCI. « Mon nom de toute façon si vous voulez l’écrire, c’est les caractères persans. Donc la vraie transcription c’est Darioush Khoshbin – à peu près, moi je ne parle pas farsi, je ne parle pas persan – mais ça correspondait tellement peu au fait que ma culture est française qu’effectivement, à l’âge de 20 ans, je l’ai francisé. » Cette décision n’a donc rien à voir avec une envie de s’intégrer davantage professionnellement dans le journalisme. « C’était vraiment le fait que ma culture est très francophone. Je pratique peu les langues étrangères, mon monde intellectuel est très français, donc le fait d’avoir un nom transcrit de manière aussi exotique ne me correspondait pas », a clarifié Darius Rochebin.

Darius Rochebin s’étonne que son prénom devienne à la mode

À 58 ans, Darius Rochebin a pris du recul sur cette décision. « C’est aussi une époque où la mondialisation était moins grande. À l’époque, Darius était un prénom très exotique. Maintenant, vous savez, il y a des sites sur la fréquence des prénoms, j’ai vu que Darius est plus fréquent que Jean-Michel », a-t-il noté. Avant de charrier l’animateur de l’émission : « Et je me demande si les Eric ne seraient pas en train de vieillir, je suis sûr qu’Eric s’est ringardisé ! »

Submergé par l’émotion et ses souvenirs

Eric Dussart et Jade ont également joué sur la corde nostalgique de leur invité en diffusant sur les ondes son premier reportage. À l’époque, celui qui venait de la presse écrite et du « Journal de Genève » sillonnait le globe comme pigiste pour la Télévision suisse romande. Et ce jour-là, le correspondant revenait d’Israël. « Ce sont des souvenirs très forts », a-t-il confié après avoir entendu son sujet. « La première fois que nous avons débarqué en Israël, on était allé dans une famille qui venait de perdre son enfant dans un accident. Je me rappelle qu’elle s’appelait Batren », a poursuivi Darius Rochebin, avant de s’interrompre, saisi par l’émotion.

Malgré des trémolos dans la voix, il s’est néanmoins repris pour évoquer le contexte tragique de ce reportage. « Ça m’émeut encore d’en parler parce que la famille pleurait et nous pleurions pendant l’interview. Et c’est le charme au Proche-Orient, à la fois chez les Palestiniens et les Israéliens, qui ont une générosité que l’on n’a pas toujours ici en Europe. Ils ont cette qualité humaine qu’ils parlent avec une sincérité extraordinaire », a rapporté l’homme au bord des larmes. Surpris par ce surplus d’émotion, Eric Dussart s’est attardé sur cette facette sensible « inhabituelle » de son invité, d’ordinaire « assez infaillible »« C’est un souvenir très fort, et j’aime beaucoup le Proche-Orient. C’est un monde que j’estime car il y a une ouverture d’esprit que j’aime beaucoup », a répondu le chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Sur TF1 pour rendre hommage à Robert Badinter

Alors que Robert Badinter sera panthéonisé le jeudi 9 octobre, Darius Rochebin sera au coeur du dispositif mis en place par le groupe TF1 pour rendre hommage au père de l’abolition de la peine de mort. Depuis la remontée de la rue Soufflot jusqu’à l’entrée au Panthéon, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau feront vivre cette cérémonie historique à partir de 18h00 sur TF1 et LCI. Leur collègue sera à leurs côtés comme invité puisqu’il est l’un des derniers journalistes à avoir rencontré l’ex-ministre de la Justice (1981-1986) avant sa disparition. Il vient d’ailleurs de publier « À la vie : Entretiens avec Robert Badinter », aux éditions Gallimard, ouvrage dans lequel il revient sur les grands combats de l’ancien socialiste.

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