En Israël, les propos de Éric Larchevêque, cofondateur de Ledger (cryptomonnaies) sont repris par les médias..

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Un avis très négatif sur la France qui n’étonne pas les industriels israéliens qui observent la France avec une certaine inquiétude. «La situation de la France est déplorable et ne va pas s’améliorer.» C’est l’avis d’Éric Larchevêque, cofondateur de Ledger, société de portefeuilles de cryptomonnaies.

SELON LE FIGARO. « Il est connu pour sa participation à l’émission «Qui veut être mon associé ?», diffusée sur M6 mais aussi parce qu’il est l’associé de David Balland qui avait été kidnappé avec sa femme en janvier dernier. Son constat sur les finances de la France est sans appel : la dette est «en explosion» et le budget «hors de contrôle».

Un environnement loin d’être favorable pour les jeunes entrepreneurs, selon Éric Larchevêque. Sans compter la taxe Zucman (impôt plancher de 2% pour toute personne détenant 100 millions d’euros, NDLR) qui fait grincer des dents le Medef et a été écartée par le nouveau premier ministre Sébastien Lecornu. «Beaucoup de jeunes entrepreneurs me demandent s’il vaut mieux rester ou partir. Il y a quelques années, je leur disais : «Restez, entreprenez ici. Aujourd’hui, je leur réponds que, s’ils en ont la possibilité, il vaut mieux partir», explique-t-il dans une interview au Point.

Quitter la France ? Un échec personnel

L’entrepreneur de 51 ans décrit un «État obèse qui vit au-dessus de ses moyens », «incapable de gérer la situation» et redoute le scénario catastrophique qui rappelle les déboires de la Grèce il y a une dizaine d’années : la mise sous tutelle. Dans ce contexte, «un bouc émissaire  est nécessaire». «C’est le riche», déplore-t-il. «Il y a un véritable schisme dans la société : d’un côté, ceux qui produisent, innovent, créent de la valeur; de l’autre, ceux qui réclament qu’on s’occupe d’eux et qu’on leur donne davantage.»

Même s’ils ne sont pas concernés par la taxe Zucman, «beaucoup d’entrepreneurs se sentent directement visés» et «ne se sentent plus vraiment à leur place dans ce pays et se posent de sérieuses questions sur leur avenir», estime Éric Larchevêque. C’est son cas, même s’il n’envisage pas de quitter la France. «Je n’en ai pas envie. Ce serait un échec personnel. J’ai construit ma vie en France.»

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