Le Hamas a jusqu’à dimanche 18 heures (heure de Washington) pour accepter le plan de paix pour Gaza de Donald Trump, a martelé le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social. « Si cet accord de la dernière chance n’est pas trouvé, l’enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas », a écrit le président américain, peu après que le mouvement islamiste palestinien a indiqué avoir besoin de plus de temps pour étudier la proposition de Washington.
« La plupart (des combattants du Hamas) qui restent sont cernés et piégés militairement, et ils n’attendent que mon signal, « GO », pour être rapidement exterminés », a aussi déclaré Donald Trump. Il « demande à tous les Palestiniens innocents de quitter immédiatement cette zone potentiellement très meurtrière pour d’autres parties plus sûres de Gaza », sans préciser de quelle « zone » exactement il s’agit.
Quid du sort des Palestiniens ?
L’armée israélienne a lancé le 16 septembre une offensive sur Gaza-ville, qu’elle présente comme le dernier bastion du Hamas, dont les habitants ont été contraints de fuir vers le Sud. Elle avait notamment exhorté les Palestiniens à s’installer dans une « zone humanitaire » à Al-Mawasi, sur la côte, où, selon elle, une aide, des soins médicaux et des infrastructures humanitaires leur seraient fournis.
Le plan de Donald Trump prévoit notamment un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages détenus à Gaza et le désarmement du mouvement palestinien, dont l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre.
En riposte, Israël a lancé une offensive dévastatrice dans le petit territoire, qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Depuis, les quelque deux millions d’habitants assiégés y ont été maintes fois déplacés.
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