Qui ne se souvient pas des Kippour de son enfance ?
Ces journées hors du temps, où tout s’arrêtait, où l’atmosphère de la maison changeait, où l’on ressentait à la fois le sérieux et la solennité, mais aussi la chaleur du foyer.
Je pense particulièrement à mon père et à ma mère zal.
À ces instants si précieux qui précédaient l’entrée du jeûne, quand toute la famille se rassemblait autour de la table avant de descendre à la synagogue.
Je revois mon père, qui après le dernier repas, nous bénissait un à un.
Ces bénédictions, prononcées avec tant de sincérité et d’amour, étaient un moment unique.
Elles me donnaient le sentiment d’être porté, protégé, enraciné dans une tradition plus grande que moi.
Aujourd’hui encore, au seuil de Kippour, je garde en moi ces images, cette voix, cette étreinte.
C’est aussi cela, Kippour : la mémoire de ceux qui nous ont transmis leur foi, leur force et leur tendresse.
Profitons bien de ceux qui nous sont chers, lorsqu’ils sont encore là.
Ayons egalement une pensée pour tous ceux qui ont perdu récemment un être cher, et ceux qui sont malades.
Que ce jour soit pour tous un temps de recueillement, de pardon et d’espérance.
Gmar Hatima Tova.
Que vous soyez, que nous soyons tous scellés dans le Livre de la vie.
Source: Meta
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