SPECIAL ISRAELVALLEY. Question très sensible posée à IsraelValley et venant de Jean-Louis C. de Yavné. « Si mon fils venait à tomber au combat, aurais-je le droit de demander un prélèvement de sperme? »
Avant le massacre du 7 octobre, la politique prévoyait que la partenaire de longue date d’un homme décédé, même non marié selon la loi juive, pouvait demander un prélèvement de sperme sans ordonnance du tribunal.
Les parents, quant à eux, devaient obtenir l’autorisation du tribunal.
La situation a changé le 11 octobre 2023, lorsqu’une ordonnance spéciale a permis aux parents de demander eux aussi un prélèvement sans intervention judiciaire.
À la même époque, la procédure habituelle est également devenue celle des officiers annonçant le décès d’un soldat : ils informent la famille que le prélèvement de sperme est une option.
Les données du ministère de la Santé montrent qu’entre le 7 octobre 2023 et le 26 août 2025, les médecins ont pratiqué 240 prélèvements de sperme sur des soldats tombés au combat. Parmi ces prélèvements, 53 (22 %) ont été demandés par les partenaires des soldats, tandis que 187 (78 %) ont été initiés par les parents. Ce déséquilibre reflète la réalité : la plupart des soldats sont jeunes et célibataires.
LE PLUS.
En France, le prélèvement de sperme après le décès est possible mais soumis à des réglementations strictes. En France, l’insémination post-mortem est interdite, bien que quelques cas exceptionnels aient été autorisés par le passé. Le prélèvement peut être réalisé dans les 24 à 36 heures suivant le décès, permettant la congélation et le stockage des gamètes. La viabilité des spermatozoïdes est plus élevée si le prélèvement est effectué dans les heures qui suivent le décès, et cette technique a été utilisée avec succès en Israël et dans d’autres pays, conduisant à des naissances viables
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