La Bourse de Tel-Aviv en bonne forme après l’annonce du nouveau plan américain pour mettre fin à la guerre.

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SPECIAL ISRAELVALLEY. La Bourse de Tel-Aviv, qui a ouvert ce dimanche, est en bonne forme. Les annonces de cessez-le feu de la guerre Gaza-Israël jouent un rôle appréciable. La remontée (non spectaculaire, mais réelle) des valeurs à la Bourse semble signifier qu’un accord pour mettre fin à la guerre se dessine. (Yasmina Gotlibb)

LE SAVIEZ-VOUS? Contre toute attente, le marché boursier israélien a battu des records cette année, malgré des guerres sur plusieurs fronts, surpassant les principaux indices boursiers mondiaux avec des résultats tout simplement spectaculaires. Parallèlement, le shekel s’est renforcé face au dollar et à l’euro, malgré une économie mise à rude épreuve par le coût exorbitant du conflit et une dette publique en forte hausse.

Depuis plus de 21 mois, à la suite du pogrom meurtrier perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, l’armée mène dans la bande de Gaza la guerre la plus longue et la plus intense de son histoire. Ce conflit impose une pression inédite à l’armée régulière ainsi qu’aux réservistes de Tsahal, mobilisés pendant des semaines, voire des mois, loin de leur famille et de leur travail.

LE PLUS. L’administration Trump a présenté un plan de paix visant à mettre un terme immédiat à la guerre de Gaza. Le document, composé de 21 points et d’un peu plus de trois pages, prévoit d’abord un cessez-le-feu instantané, le gel des lignes de front et, dans les 48 heures, la libération des 20 otages encore en vie ainsi que la restitution des dépouilles d’une vingtaine d’autres.

Selon le texte obtenu par le Washington Post et confirmé par deux gouvernements ayant été informés de son contenu, toutes les armes offensives du Hamas devraient être détruites. Les terroristes palestiniens acceptant le principe d’une « coexistence pacifique » bénéficieraient d’une amnistie, tandis qu’un passage sûr vers d’autres pays serait organisé pour ceux qui choisiraient de quitter Gaza.

Aucune des deux parties, ni Israël ni le Hamas, n’a pour l’instant donné son accord à cette proposition. Les responsables américains l’ont présentée à plusieurs capitales de la région et à leurs alliés lors de rencontres de haut niveau aux Nations unies ces derniers jours. Le président Donald Trump entend désormais pousser le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à l’accepter lors de leur entretien prévu lundi à la Maison Blanche.


Vendredi, un haut responsable israélien a indiqué que la direction du pays devait encore examiner le texte avant la rencontre. De leur côté, des diplomates régionaux précisent que le Hamas n’a pas encore reçu le document. Reste également à savoir si les mesures esquissées pour la sécurité, la gouvernance et la reconstruction de Gaza ont déjà été amorcées, ni dans quels délais elles pourraient être mises en œuvre en cas de cessez-le-feu.

Le volet le plus sensible du plan se trouve dans ses deux dernières dispositions. Celles-ci visent à rallier les plus de 150 pays ayant reconnu l’État de Palestine, ainsi que les gouvernements arabes qui conditionnent leur soutien à une référence claire à une perspective étatique. Le texte souligne qu’une fois les réformes politiques et les programmes de développement réalisés, « les conditions pourraient enfin être réunies pour ouvrir une voie crédible vers la création d’un État palestinien, qui constitue l’aspiration du peuple palestinien ». Washington s’engage en outre à instaurer un dialogue entre Israéliens et Palestiniens afin de définir un « horizon politique pour une coexistence pacifique et prospère ».

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