Le restaurant Dar Mima, cofondé par Jamel Debbouze et situé sur le toit de l’Institut du monde arabe, à Paris, a été au cœur d’une polémique cet été, après la découverte de vins israéliens à sa carte. Une affaire qui illustre combien gastronomie, commerce et politique peuvent se confondre.
En inaugurant Dar Mima en 2023, Jamel Debbouze voulait rendre hommage à sa mère, Fatima, et célébrer une cuisine de mémoire empreinte d’élégance orientale et de partage universel. Mais deux ans plus tard, ce projet personnel s’est retrouvé pris dans une controverse inattendue : la présence de quelques bouteilles de vin israélien sur la carte. Un détail en apparence anodin, devenu un symbole explosif.
L’affaire éclate pendant l’été. Le 8 août, la campagne BDS France (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) adresse une lettre au restaurant. Le ton est sans détour : la présence de vins israéliens dans un établissement niché au sein de l’Institut du monde arabe est qualifiée d’ « incompréhensible » et « choquante ». L’organisation pointe notamment l’origine de certaines bouteilles, issues du plateau du Golan, annexé par Israël
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