Gaza : Hamas, otages, génocide… L’essentiel de l’allocution de Benyamin Netanyahou à l’ONU

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Son allocution était très attendue. A son tour, Benyamin Netanyahou s’est exprimé à la tribune des Nations unies à New York, pour l’assemblée annuelle de l’ONU. Une arrivée houleuse pour le Premier ministre israélien, sous les applaudissements de ses partisans et les huées de nombreuses délégations qui ont quitté en masse la salle.

« Finir le travail » contre le Hamas « aussi vite que possible »

Israël a « écrasé l’essentiel de la machine terroriste du Hamas », assure Benyamin Netanyahou. Malgré les nombreuses protestations à travers le monde qui reprochent la brutalité des hostilités à Gaza, dont la population civile est la première victime, il entend « finir le travail » contre l’organisation « aussi vite que possible ».

« Pendant l’année passée, nous avons frappé les Houthis, nous avons estropié le Hezbollah, en éliminant la plupart de ses dirigeants et une grande partie de son arsenal », déclare-t-il. Il salue les « discussions pour le désarmement du Hezbollah. Si le Liban prend des mesures véritables et durables pour le désarmer, je suis sûr qu’une paix durable est possible ».

« Ça paie de tuer des Juifs »

Il appelle le Hamas à déposer les armes et dénonce les pays qui ont « cédé au Hamas ». Benyamin Netanyahou rejette par ailleurs les accusations de génocide à Gaza. « Le Hamas utilise les civils comme boucliers humains et comme accessoire pour sa guerre de propagande que les médias européens avalent tout cru ». Il dénonce « les médias hostiles et les foules antisémites qui réclament le sang d’Israël ».

Selon lui, la reconnaissance d’un Etat palestinien par des Européens, dont la France, prouve que « ça paie de tuer des Juifs ». Le 7 octobre, le Hamas a mené une opération terroriste en Israël, tuant 1.218 personnes, essentiellement des civils. 251 personnes ont été enlevées. Une attaque à l’origine de la guerre que mène aujourd’hui Israël à Gaza. La reconnaissance d’un tel Etat par l’ONU, aujourd’hui bloqué par le véto des Etats-Unis, serait un « suicide national » pour Israël, a insisté le Premier ministre israélien.

Il a souligné que les haut-parleurs dans la bande de Gaza retransmettaient son discours afin qu’il puisse être entendu des otages. « Nous ne vous avons pas oubliés, même pour une seconde. Le peuple d’Israël est avec vous. Nous ne nous reposerons pas tant que vous ne serez pas tous rentrés à la maison », a-t-il lancé en hébreu puis en anglais. Il reste encore 48 otages aux mains du Hamas, dont 25 seraient morts, selon les renseignements d’Israël.

Notre dossier sur le conflit israélo-palestinien

Le Premier ministre réclame par ailleurs que l’intégralité des sanctions soit rétablie samedi envers l’Iran. Le 13 juin, Israël a bombardé les installations militaires de la République islamique, afin de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire. « Nous avons levé une menace existentielle » contre Israël « et une menace mortelle contre le monde civilisé ». Elle a entraîné une guerre de douze jours entre les deux Etats. « Mais nous ne devons pas permettre à l’Iran de conserver ses capacités nucléaires militaires ».

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