Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce jeudi 25 septembre, 1.310e jour du conflit.
Le fait du jour
Ils bourdonnent aux oreilles des membres de l’Otan et agacent. Des apparitions de drones ont encore rythmé la journée des alliés. C’est le Danemark, déjà touché par le phénomène la nuit précédente, qui en a fait les frais. Des engins à l’origine non identifiée y ont survolé des aéroports civils et d’une base aérienne militaire. Le pays scandinave dénonce une « menace systématique » causée par un « acteur professionnel ». Et l’Otan prend « très au sérieux » la situation au Danemark « Les alliés […] et le Danemark travaillent ensemble sur la façon d’assurer la sécurité de nos infrastructures critiques », a indiqué Mark Rutte, son secrétaire général du X, la Russie niant dans la foulée être à l’origine de cette nouvelle alerte.
Preuve que ces vols intempestifs préoccupent, les pays de l’UE débattront pour la première fois vendredi d’une proposition visant à ériger un « mur » de défenses anti-drones.
La phrase du jour
« Qu’ils se renseignent sur où sont leurs abris antiaériens […] S’ils n’arrêtent pas la guerre, ils vont en avoir besoin »
Cette menace, qui s’adresse aux responsables russes qui travaillent au Kremlin, émane de Volodymyr Zelensky, dans une dans une interview diffusée ce jeudi. Le président ukrainien semble avoir pris la confiance depuis que Donald Trump s’est moqué du « tigre de papier » russe et a insinué que l’Ukraine pouvait encore gagner la guerre.
Le chiffre du jour
35 milliards d’euros. La somme que l’Allemagne compte investir d’ici 2030 dans la défense spatiale pour contrer les capacités militaires de la Russie et de la Chine. Berlin veut aussi participer dans la « course à l’armement » miniature, en misant elle aussi dans les drones.
La tendance
La surprenante volte-face pro-Kiev de Trump est-elle l’ultime pirouette du président américain avant qu’il se désintéresse du dossier ? L’avenir le dira mais Emmanuel Macron se montre confiant. « Il a vu l’esprit de sérieux des Européens et leur engagement […]. Il a vu aussi l’héroïsme des Ukrainiens, de leur armée et leur capacité à résister », a déclaré le président français dans un entretien avec la chaîne saoudienne Al-Arabiya. Et « dans ce contexte », il est « je crois, plus proche de l’Ukraine, des Européens, qu’il ne l’a jamais été », a-t-il ajouté.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Autre indice du resserrement des liens entre Washington et Kiev, Volodymyr Zelensky a aussi annoncé ce jeudi attendre la livraison d’armes américaines de longue portée qui pourrait permettre de frapper la Russie en profondeur.
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