Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré dimanche lors de la réunion du gouvernement qu’il y avait des « progrès » dans les contacts en vue d’un accord avec la Syrie, tout en précisant que « c’est encore une vision pour l’avenir ».
Ces négociations historiques interviennent après les victoires militaires israéliennes contre le Hezbollah au Liban. « Nos victoires au Liban ont ouvert une fenêtre d’opportunité qui n’était même pas imaginable avant nos dernières opérations », a souligné Netanyahou, évoquant la possibilité d’une « paix avec nos voisins du nord ».
Netanyahou a annoncé qu’il se rendrait à l’Assemblée générale de l’ONU après Rosh Hashana, puis rencontrerait « notre ami le président Trump ». « Ce sera la quatrième fois que je le rencontrerai depuis le début de son second mandat, plus que tout autre dirigeant mondial. Nous avons beaucoup de sujets à discuter », a-t-il précisé.
Le Premier ministre israélien a insisté sur le fait que ces discussions n’auraient pas été possibles « sans nos victoires écrasantes sur le front nord et sur d’autres fronts également ».
La Syrie et Israël pourraient bientôt conclure un accord de sécurité pour apaiser les tensions le long de leur frontière volatile. La semaine dernière, une source syrienne proche du président Ahmed al-Sharaa avait confié à i24NEWS qu’il y avait eu « des progrès très significatifs » vers la signature d’un accord de sécurité entre Israël et la Syrie au cours des deux dernières semaines.
Cette source n’excluait pas non plus une rencontre tripartite israélo-syro-américaine. Parallèlement, des sources diplomatiques syriennes ont rapporté qu’une réunion israélo-syrienne devait se tenir lundi à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.
La Syrie n’a pas évoqué la question du plateau du Golan dans les négociations avec Israël, selon un responsable syrien, sa principale préoccupation étant le retrait des troupes israéliennes de la zone tampon créée dans le sud du pays.
Le président syrien al-Sharaa a déclaré que les négociations en cours avec Israël « pourraient aboutir à un accord dans les prochains jours », soulignant qu’il s’agissait d’une démarche nécessaire dans le cadre de laquelle « l’espace aérien et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectés ».
Les États-Unis exerceraient des pressions sur Israël pour obtenir des progrès dans ces pourparlers avant l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. Selon l’agence Reuters, la Syrie exige le retrait d’Israël de la zone tampon du plateau du Golan.
Netanyahou a averti qu’Israël devrait lutter « à l’ONU et sur toutes les autres scènes contre la propagande mensongère » et les appels à l’établissement d’un État palestinien qu’il considère comme « un prix absurde pour le terrorisme ».
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