Witkoff : « Une avancée décisive est prévue dans les prochains jours »
Donald Trump dévoile un plan de paix en 21 points pour Gaza : libération des otages et fin des combats annoncées
À l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, l’ancien président américain Donald Trump a révélé un plan détaillé visant à mettre fin au conflit à Gaza. Présenté en 21 points, ce projet a pour ambition d’apporter une solution globale au Moyen-Orient, en intégrant à la fois les intérêts d’Israël et ceux de ses voisins arabes.
Lors d’une réunion organisée en marge du sommet international, Trump a rencontré des responsables de plusieurs pays arabes influents : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Égypte, Jordanie, Turquie, Indonésie et Pakistan. Accompagné de son envoyé spécial Steve Witkoff, il a affirmé que des « avancées décisives » pourraient être annoncées dans les prochains jours.
Les grandes lignes du plan
Selon des sources diplomatiques relayées par des médias arabes, le plan repose sur plusieurs piliers majeurs. D’abord, un engagement ferme : la bande de Gaza ne sera pas occupée par Israël à l’issue du cessez-le-feu. Ensuite, la guerre, qui dure depuis des mois, devrait se conclure rapidement — Trump évoquant même un horizon de quelques jours.
Deux objectifs clés sont au cœur de la proposition américaine : la libération immédiate des otages encore détenus à Gaza et l’éviction du Hamas du pouvoir. À cela s’ajoute un volet humanitaire prévoyant un acheminement rapide de l’aide vers la population gazaouie dès que la trêve serait instaurée.
Une réception contrastée
Les dirigeants arabes présents ont salué l’initiative mais ont également exprimé des réserves. Selon les informations disponibles, ils ont demandé à Trump de ne pas associer ce plan à une éventuelle annexion de territoires en Judée et Samarie par Israël, un point particulièrement sensible dans les négociations régionales.
Witkoff, lors d’une conférence à Manhattan, a insisté sur le caractère inclusif du projet : « Nous avons présenté un plan qui offre une solution à la fois à Israël et à ses voisins. Je suis optimiste, voire confiant, qu’une avancée pourra être annoncée très bientôt. »
Une stratégie régionale
Ce plan s’inscrit dans une dynamique plus large où Washington tente de repositionner son rôle au Moyen-Orient. Les pays arabes impliqués, notamment l’Arabie saoudite et le Qatar, disposent de leviers diplomatiques importants sur le dossier gazaoui. Leur participation à la réunion new-yorkaise marque un signe d’ouverture, même si les divergences persistent.
Trump, qui a déjà supervisé les accords d’Abraham lors de son premier mandat, semble vouloir réactiver une politique de normalisation entre Israël et ses voisins arabes, en l’élargissant au contexte dramatique de Gaza.
Un pari risqué mais calculé
Si la promesse d’une fin de guerre rapide et d’une libération des otages constitue une perspective porteuse d’espoir, elle reste entourée de nombreuses incertitudes. La capacité du Hamas à céder le pouvoir, la garantie d’une administration stable à Gaza et le maintien d’un équilibre diplomatique fragile sont autant de défis que le plan devra affronter.
Néanmoins, l’annonce a déjà suscité une forte attention internationale. La précision des 21 points du plan n’a pas été rendue publique dans son intégralité, mais les orientations principales donnent un aperçu d’une stratégie qui cherche à combiner pression militaire, diplomatie régionale et engagement humanitaire.
Pour Israël, l’assurance que Gaza ne sera pas réoccupée est un élément stratégique destiné à apaiser les tensions internationales tout en maintenant une ligne de fermeté vis-à-vis du Hamas. Pour les pays arabes, la priorité reste d’éviter toute extension territoriale israélienne en Judée et Samarie, point qu’ils ont tenu à rappeler fermement à l’ancien président.
En attendant des annonces concrètes dans les prochains jours, le plan Trump-Witkoff marque une tentative de réorienter le cours de la guerre de Gaza par la voie diplomatique, en plaçant la libération des otages et la cessation des combats au centre des priorités.
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