Massacre sur massacre, de jour comme de nuit, dans toute la bande de Gaza
Des explosions massives ont secoué Gaza la nuit dernière, l’armée d’occupation israélienne ayant télécommandé des véhicules blindés de transport de troupes hors service, bourrés d’explosifs, pour détruire des immeubles d’habitation.
Au moins 20 Palestiniens, dont des enfants, tués pendant leur sommeil, près de Souk Firas.
Un drone quadricoptère israélien tue un enfant palestinien près d’un centre de distribution d’aide alimentaire dans le quartier d’Al-Tina, au sud de la bande de Gaza. Les habitants appellent ces sites des « centres de la mort » en raison des attaques israéliennes répétées contre les civils déplacés qui se rassemblaient pour obtenir de l’aide alimentaire.
Les attaques israéliennes s’intensifient à l’ouest de Gaza et les enfants palestiniens en sont les premières victimes.
Des avions de combat israéliens ont bombardé un bâtiment du camp de réfugiés d’Al-Shati, dans l’ouest de la ville de Gaza.
Ils ont aussi bombardé les tentes de Palestiniens déplacés dans le quartier d’Al-Zawaida, au sud de Gaza. Cette zone avait été déclarée « zone de sécurité » par l’armée israélienne, forçant les civils à fuir sous d’intenses bombardements. L’attaque a fait de nombreuses victimes parmi les familles déplacées.
L’armée israélienne a assassiné le Dr Ihab Al-Halabi, endocrinologue consultant, alors qu’il tentait de rejoindre un hôpital de Gaza pour sauver la vie des blessés
Le système de santé de Gaza est à bout de souffle. Les hôpitaux risquent de fermer complètement dans quelques jours en raison de graves pénuries de carburant, a averti mardi le ministère palestinien de la Santé.
Le Dr Mohammad Abu Salmiya, directeur du complexe médical Al-Shifa, a déclaré que les ressources médicales disponibles couvrent moins de 1 % des besoins du secteur, dans un contexte d’effondrement quasi total, de famine généralisée et de malnutrition sévère touchant toutes les tranches d’âge.
L’armée israélienne empêche toujours l’entrée de l’aide humanitaire de l’ONU dans la bande de Gaza, déchirée par la guerre, dans un contexte d’escalade des bombardements, de déplacements forcés et d’augmentation de la malnutrition parmi les civils.
COMMENT PEUT ON REFUSER DE PRENDRE DES SANCTIONS CONTRE ISRAEL DANS CES CONDITIONS ? C’EST PIRE QUE DE LA COMPLICITÉ DE GÉNOCIDE, C’EST UN ENCOURAGEMENT AU GÉNOCIDE DES PALESTINIENS.
CAPJPO-Europalestine
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