Raphaël Jerusalmy: Le Mossad travaille très bien avec la DGSE. Les Généraux d’Israël et de France ont d’excellentes relations.

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EDITORIAL. Israël Katz, le ministre de la défense, et David Amsalem, ministre responsable des compagnies publiques, retardent depuis des semaines des contrats et des permis de production de l’Industrie Aérospatiale d’Israël (IAI) d’autant plus critiques en temps de guerre.

La bureaucratie gouvernementale retarde les permis de développement d’armement ainsi que les budgets que l’armée réclame à corps et à cri pour continuer son effort de guerre.


Sparte, autarcie ? Dans un tank Merkava 4, il y a plus de cinquante composants fabriqués à l’étranger. Mais l’étranger a besoin en retour de la technologie israélienne.

Les généraux israéliens entretiennent d’excellentes relations avec leurs homologues américains, britanniques ou français, par-delà toutes les facéties de leurs dirigeants.

Le Mossad travaille main dans la main avec la DGSE. Le Shin-Beth et Interpol collaborent sans accroc. Tsahal est notre meilleur ambassadeur. Et notre plus grande fierté.

En démocratie, c’est le gouvernement qui donne les ordres à l’armée. Mais pas comment les exécuter. Ça, c’est le boulot des généraux. D’où les frictions récentes autour de l’offensive sur la ville de Gaza. Le chef de Tsahal a pour mission de protéger ses soldats et sauver les otages avant tout. Il l’a fait savoir à ceux qui se permettent de l’insulter, lui, un héros national. Il a fait fi de leur politique d’exemption et fait arrêter les tire-au-flancs.

Le chef du Mossad a dit haut et fort qu’il s’opposait à l’attaque sur Doha et a refusé d’engager ses agents secrets dans cette aventure qui a mal tourné. L’armée a mené une commission d’enquête interne sur l’échec du 07 octobre. Les politiciens en place à cette même date refusent toute investigation, rejetant toute la responsabilité sur les institutions de défense et de sécurité. Tiens, tiens, ce ne sont donc plus eux qui donnent les ordres ?

Israël a besoin d’un pouvoir qui corresponde aux besoins en temps de guerre. Tsahal, de par sa structure, sa cohésion, sa hiérarchie claire et limpide, offre la stabilité, l’efficacité décisionnelle, la rapidité d’action, la sécurité et des développements technologiques inégalés. Et surtout, l’armée est facteur d’unité nationale. Alors que les politiciens, incapables d’union même en ces temps de grand danger, divisent et fragmentent. Sans oublier l’éthique, la même que celle qui animait nos guerriers bibliques.

Sans Tsahal, pas de victoire possible. Sans Tsahal, pas de paix possible. Il faut revenir aux sources, à la sagesse qui a guidé le peuple d’Israël. Contre Rome, contre les Grecs et les Spartiates. Il faut bâtir sur les acquis militaires phénoménaux de nos soldats et de leurs officiers, leur accorder notre confiance, notre admiration, notre amour. C’est à l’armée d’Israël que revient aujourd’hui le pouvoir, non pas comme dictature militaire mais comme pilier de la démocratie et ultime sanctuaire des vraies valeurs du judaïsme.

Ils sont les Maccabées modernes, dont chaque victoire nous rapproche des temps auxquels nous aspirons depuis toujours, comme le dit Isaïe (2:4), « de leurs glaives ils forgeront des socs de charrue, de leurs lances des serpes : une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre et on n’apprendra plus la guerre. »

Tribunes de guerre, par Raphaël Jerusalmy, commentaires de Mohamed Sifaoui, éditions David Reinharc. Tribunes de guerre 2023-2025 – broché – Raphaël Jérusalmy – Achat Livre | fnac

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