De plus en plus isolé au Proche-Orient, Benyamin Netanyahou fait un pas de plus vers le Liban et la Syrie. Le Premier ministre israélien estime que les « victoires au Liban face au Hezbollah ont ouvert une fenêtre d’opportunités inimaginable » et qu’il existe « une possibilité de paix avec nos voisins au nord ».
« Nous menons des contacts avec les Syriens, il y a des avancées mais ça n’est pas pour tout de suite », a-t-il précisé ce dimanche avant une réunion du gouvernement. Depuis la prise du pouvoir d’une coalition islamiste en décembre 2024, la Syrie et Israël, en état de guerre depuis des décennies, ont amorcé un dialogue.
« Plusieurs accords » d’ici la fin de l’année
Les négociations progressent et vont aboutir à « plusieurs accords » de sécurité d’ici la fin de l’année, avait annoncé Damas la semaine dernière. Depuis la chute de l’ex-président syrien Bachar al-Assad en décembre 2024, Israël a mené des centaines de frappes contre des positions militaires en Syrie.
L’armée israélienne a également pénétré dans la zone tampon démilitarisée du Golan, à la lisière de la partie du plateau syrien occupée par Israël depuis 1967. Elle effectue régulièrement des incursions et occupe des positions dans le sud de la Syrie.
Sur le front libanais, Israël mène régulièrement des frappes, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2024 après plus d’un an d’hostilités avec le mouvement libanais pro iranien.
Sous pression américaine, le gouvernement libanais a demandé en août à l’armée d’élaborer un plan de désarmement du Hezbollah, très affaibli par la guerre.
La source de cet article se trouve sur ce site