Commerce et R&D. Négociations des européens pour « punir Israël ». Violence relationnelle à Bruxelles entre la France et Israël. Révélations d’IsraelValley.

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ECLUDIF ISRAELVALLEY. (De Geneviève La Haye à Bruxelles). La Commission européenne a présenté mercredi à Bruxelles deux initiatives visant à sanctionner Israël en raison de sa guerre à Gaza, mêlant mesures économiques et sanctions ciblées. Les israéliens qui négocient à Bruxelles ont du mal à cacher leur haine vis à vis de la délégation française considérée comme « ennemie numéro 1 de l’Etat Hébreu en Europe ». En hébreu ils ont dénommé les français « Ben Zona ».IsraelValley a interrogé des négociateurs israéliens qui considèrent la France comme « l’Iran de l’Europe ». Cette exagération des israéliens amuse les Français à Bruxelles qui considèrent que « ce qui se passe ne va pas changer grand chose entre l’Europe et Israël « .  Tous nous déclarent que les Allemands et Italiens « protègent Israël ».

LE PLUS.

La première proposition envisage de suspendre partiellement les avantages commerciaux de l’accord d’association, réintroduisant des droits de douane sur certains produits israéliens. La seconde prévoit des sanctions individuelles, incluant interdiction de voyager et gel des avoirs pour les ministres Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich, ainsi que pour certains habitants d’implantations accusés de violences contre les Palestiniens.

Pour l’heure, ces mesures demeurent à l’état de propositions. La suspension des avantages commerciaux nécessiterait une majorité qualifiée au sein du Conseil de l’Union européenne, tandis que les sanctions individuelles requièrent l’unanimité des 27 États membres, un obstacle considérable.

Le marché européen constitue un partenaire stratégique pour Israël, avec plus de 40 milliards d’euros d’échanges l’an dernier, notamment dans les secteurs de la chimie, des machines et des produits pharmaceutiques. Une réduction des avantages douaniers pourrait peser sur les exportations israéliennes, tout en impactant indirectement les entreprises européennes via des coûts plus élevés et des retards logistiques.

Bruxelles insiste toutefois sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un embargo général, mais d’une « mesure graduelle » destinée à envoyer un signal économique clair, pouvant être renforcée ou suspendue selon l’évolution de la situation.

Du côté israélien, le gouvernement cherche à contrer ces initiatives. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a relativisé leur impact, tandis que le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, multiplie les contacts à travers l’Europe pour rallier des soutiens et freiner l’adoption de ces sanctions. Une source politique a décrit ces efforts comme une véritable « bataille diplomatique pour chaque vote ».

Réagissant aux propositions de sanctions mises sur la table par l’UE, le chef de la diplomatie israélienne a déclaré que toute mesure prise contre Israël « serait sanctionnée en conséquence. »

Au sein de l’UE, le débat reste animé : certains pays plaident pour des mesures concrètes, tandis que d’autres alertent sur le risque de politiser les accords commerciaux et de nuire à l’économie européenne. L’Allemagne a indiqué mercredi ne pas avoir encore tranché sur son soutien éventuel à ces sanctions.

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