Mardi, la ministre des Transports affirmait vouloir faciliter l’arrivée d’Uber dans le pays dès 2026

i24NEWS
L’annonce de Miri Regev a créé la surprise : mardi soir, la ministre des Transports affirmait vouloir faciliter l’arrivée d’Uber en Israël dès 2026. Pourtant, dès ce mercredi, l’entreprise américaine a coupé court aux spéculations.
« Nous n’avons participé à aucune discussion sur une réforme réglementaire et nous n’avons pas l’intention de lancer notre service en Israël », a déclaré mercredi un porte-parole d’Uber, contredisant directement les propos relayés.
Le ministère des Transports avait confirmé la veille l’initiative de Regev. Dans un entretien à Israel Hayom, la ministre défendait sa volonté d’introduire UBER afin de « réduire les tarifs » et de « soulager le coût de la vie ». Elle soulignait que certains chauffeurs de taxi s’opposaient à l’arrivée de la plateforme, mais que d’autres se montraient favorables à un double statut.
Uber, qui avait quitté Israël en juin 2023 en raison de conditions de marché défavorables et d’une demande jugée trop faible, ne donne pour l’heure aucun signe d’un retour à court terme.
L’entreprise Uber avait lancé en 2014 des services pilotes à Tel-Aviv, notamment le covoiturage (UberX et UberNight). Très vite, elle a cependant rencontré une forte opposition des syndicats de taxis et du ministère des Transports, qui considéraient le service comme illégal faute de licences adéquates.
Les tribunaux israéliens ont interdit Uber Night en 2017, jugeant que les conducteurs n’étaient pas autorisés à transporter des passagers contre rémunération. Uber a continué à opérer via des taxis agréés, mais avec une portée très réduite, sans jamais percer réellement face aux applications locales comme Gett.
Finalement, en juin 2023, la société a annoncé son retrait complet du marché israélien, invoquant des conditions de marché défavorables et une demande insuffisante.
Partager :
La source de cet article se trouve sur ce site