Sur FranceInfo: « La high tech résiste, malgré les appels au boycott de l’État hébreu ».

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L’écosystème tech israélien semble imperméable aux appels au boycott, et réussit à tirer son épingle du jeu.

Radio France

Alors que de nombreux pays appellent au boycott d’Israël en réaction à la guerre à Gaza, un secteur semble résister à toutes les pressions : celui des hautes technologies. À Tel-Aviv, la « start-up Nation » continue d’attirer les investisseurs étrangers et de signer des contrats à l’étranger.

Dans son bureau flambant neuf, une arme à la ceinture, David Priev, cofondateur de Limitless CNC, une entreprise spécialiste de la fabrication de composants électroniques de pointe, confirme qu’il ne souffre d’aucun boycott. « Ce que l’on voit à la télévision est différent des échanges que l’on a avec nos clients, assure-t-il. Il y a beaucoup d’effets négatifs des conflits, mais, d’un autre côté, ça montre aux pays occidentaux que les technologies israéliennes, surtout militaires, fonctionnent. » Selon lui, le fait que le pays soit toujours en guerre a contraint l’écosystème israélien, en particulier le secteur de la high-tech, à s’adapter.

Le secteur de la défense a particulièrement le vent en poupe

« Il n’y a pas d’équivalent à la high-tech israélienne, jusqu’à devenir la meilleure au monde », affirme Maya Schwartz, qui représente près de 1 000 sociétés high-tech en Israël. « D’un côté, il y a les boycotts et, d’un autre côté, on voit un soutien de personnes qui souvent sont plus discrètes », explique-t-elle. Des clients et des investisseurs qui ne sont pas forcément juifs, mais qui soutiennent Israël. « Elles ne vont pas crier dans les rues, mais quand il faut mettre la main à la poche, elles vont acheter des produits israéliens. »

Sans surprise, le monde de la défense israélienne bénéficie le plus de la guerre sans souffrir des boycotts. Au contraire même, selon la représentante du secteur, le boycott du stand israélien, par exemple lors du dernier salon du Bourget à Paris, leur a même été bénéfique. « Même quand ils ont voulu cacher les technologies israéliennes dans le salon, ça a décuplé la curiosité. Les gens se demandaient ce qu’il y avait derrière ces palissades noires, assure Maya Schwartz. Certaines sociétés ont enregistré une croissance de 70% cette dernière année. On essaie de systématiquement nous faire du mal et on se relève à chaque fois plus fort. » Les acheteurs font la différence entre la politique et les technologies israéliennes, insiste Maya Schwartz. video

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