Guerre en Ukraine : L’étau se resserre autour du suspect ukrainien, tandis que la Russie poursuit ses frappes

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mardi 16 septembre, 1.301e jour du conflit.

Le fait du jour

Un juge italien a ordonné ce mardi l’extradition vers l’Allemagne d’un Ukrainien arrêté fin août en Italie, soupçonné par la justice allemande d’être impliqué dans le mystérieux sabotage du gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique en septembre 2022.

Serhii Kuznietsov, qui nie les faits et va faire appel de cette décision d’extradition, est suspecté d’être l’un des coordinateurs du commando ayant saboté les conduites reliant la Russie à l’Allemagne et acheminant l’essentiel du gaz russe vers l’Europe. Son arrestation est la première dans cette affaire particulièrement sensible en raison de la guerre en Ukraine.

Serhii Kuznietsov, âgé de 49 ans, a affirmé qu’il était à l’époque (et jusqu’en 2023) un commandant de l’armée ukrainienne, et affirme qu’il était en Ukraine au moment des faits, rappelle la cour d’appel de Bologne Le statut militaire de Kuznietsov à l’époque des faits « ne peut être ignoré », a insisté l’avocat, estimant aussi que le pipeline pouvait être considéré comme « une cible militaire légitime » en raison de la guerre en Ukraine.

L’enquête allemande a identifié une cellule ukrainienne composée de cinq hommes et d’une femme comme étant les auteurs des explosions du gazoduc.

La déclaration du jour

« Tant que la Russie ne ressentira pas de lourdes pertes, et surtout économiques, elle évitera toute diplomatie et la fin de la guerre »

Les paroles sont signées Volodymyr Zelensky ce mardi. Sur Telegram, le président ukrainien a de nouveau dénoncé les bombardements de l’armée russe sur son pays. De nouvelles frappes russes ont ainsi fait deux morts dans le sud de l’Ukraine, dans les régions de Zaporijjia et Mykolaïv, ont annoncé les autorités locales mardi.

« Il est important que le monde réagisse à chaque coup, insiste Volodymyr Zelensky. Il est important que l’Europe, les États-Unis, les pays du G7 et du G20 ne laissent pas le temps à la Russie de se lancer dans la guerre. Des sanctions fortes sont nécessaires. Des droits de douane élevés sur les échanges commerciaux russes sont nécessaires. Une protection renforcée des vies humaines est nécessaire. »

Le Kremlin a estimé la semaine dernière que les négociations de paix avec Kiev étaient en « pause », trois ans et demi après le début de l’invasion russe de l’Ukraine.

Le chiffre du jour

100.000. C’est, selon Vladimir Poutine, le nombre de militaires prenant part aux manoeuvres russo-biélorusses Zapad-2025, lesquelles suscitent l’inquiétude de l’Ukraine et des Européens. Des contingents d’Iran et d’Inde, ainsi que d’autres pays asiatiques et africains, participent aussi à ces exercices lancés vendredi et qui devaient se conclure ce mardi.

« Les exercices se déroulent sur 41 terrains d’entraînement avec la participation de 100.000 militaires. Environ 10.000 systèmes d’armement et équipement militaires seront et sont utilisés », a déclaré Vladimir Poutine d’après des propos retransmis à la télévision russe. Le président russe est apparu vêtu d’un treillis militaire et aux côtés de son ministre de la Défense Andreï Belooussov et de membres de l’état-major.

Selon Vladimir Poutine, le but de ces manoeuvres est de « mettre en place tous les éléments nécessaires à la défense inconditionnelle de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et à la protection contre toute agression » de l’alliance entre la Russie et le Bélarus.

La tendance

Le président américain Donald Trump va « probablement » rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky la semaine prochaine et espère toujours négocier un accord de paix impliquant Vladimir Poutine, a déclaré ce mardi le secrétaire d’Etat Marco Rubio.

Donald Trump a eu « de multiples appels avec Poutine, de multiples rencontres avec Zelensky et probablement une nouvelle fois la semaine prochaine à New York », où se tient l’Assemblée générale de l’ONU, a indiqué le chef de la diplomatie américaine à des journalistes en Israël. « Il va continuer d’essayer. Si la paix est possible, il veut l’obtenir », a-t-il ajouté. « A un certain moment, le président pourrait conclure que ce n’est pas possible. Il n’en est pas encore là, mais il pourrait atteindre ce stade. »

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