Macron : mythomane, schizophrène ou pervers narcissique ?

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La plume dans le … sucrier

Emmanuel Macron, dont la carte de visite indique la profession de « Président de la République française », a reçu cinq représentants de familles d’otages israéliens emprisonnés, affamés et torturés dans les tunnels de Gaza. C’était le 11 septembre 2025, onze jours avant l’AG de l’ONU au cours de laquelle il a annoncé qu’il reconnaîtra un État palestinien.

Qu’a-t-il déclaré aux parents des suppliciés ? « Nananère ! » est la seule chose qui vient à l’esprit, mais un Président, ça a des « nègres littéraires » qui tiennent la plume pour lui. Sa plume du 11 septembre a choisi le violon sur le toit de « la tristesse et la compassion de la France suite aux actes barbares commis par le groupe terroriste Hamas le 7 octobre 2023 en Israël ». Macron a assuré les familles « de son soutien indéfectible ».

Mythomane ?

La mythomanie est un trouble compulsif du mensonge, sans but rentable. Les mythomanes croient souvent à leurs propres mensonges.

Un trouble compulsif n’est pas une pathologie autonome. Certains TOC se soignent, mais la mythomanie ne handicape pas le quotidien des menteurs pathologiques. C’est pourquoi ils n’ont aucune motivation à se soigner.

Peut-on prouver objectivement que le Président français ment ? Non, pas en ce qui concerne le libellé de sa carte de visite, puisque, à défaut d’agir comme un président, il en possède les attributs extérieurs. Pour le reste, le mensonge fait partie des outils professionnels des politiciens. Macron n’est donc pas mythomane, mais la toute-puissance dont il se croit investi ressemble à de la mégalomanie comme deux gouttes de potion magique, surtout au vu de sa cote de popularité en chute libre (15 % en septembre 2025).

Schizophrène ?

La schizophrénie, vulgarise Ameli, se caractérise par une perception perturbée de la réalité et par des idées délirantes. « Les idées délirantes sont des idées systématisées, plausibles, faisant l’objet d’une conviction inébranlable, inaccessible au raisonnement ou à la contestation par les faits. Pour la personne, chaque idée est une évidence, même si celle-ci n’est généralement pas partagée par le groupe socio-culturel qui l’entoure. »

Si Emmanuel Macron n’est pas un menteur pathologique, c’est qu’il a une première idée délirante, car totalement opposée à la réalité : « la France met tout en œuvre pour parvenir à la libération de tous les otages » qui est totalement incompatible avec son autre idée délirante, qui est la reconnaissance d’un État de Palestine (laquelle des deux fractions, dirigées par laquelle des deux factions ennemies ?), sans frontière reconnue, et dont l’essentiel du budget provient de subventions internationales.

Cette reconnaissance ne peut être interprétée autrement que comme une récompense pour le pogrom perpétré le 7 octobre 2023, par 6000 barbares, dont « seulement » 3800 miliciens du Hamas, classé mouvement terroriste par l’UE. Le Hamas ne s’y est pas trompé, dont le haut dirigeant Ghazi Hamad, « réfugié » au Qatar, s’est félicité : « La reconnaissance de l’État de Palestine est l’un des fruits du 7-octobre. »

Ce fruit du 7-octobre est vénéneux, l’hallucination d’un État pacifique vivant en paix avec son voisin, alors que la réalité montre que ses deux territoires sont dirigés par des groupes (l’OLP et le Hamas) dont les chartes n’ont d’autre objectif que l’extermination des Juifs. Le public hallucine en voyant Macron donner satisfaction aux kidnappeurs et offrir aux parents des kidnappés « un soutien indéfectible ». On hallucine, mais pas lui. Sa boussole est son ego et il l’appelle « politique ».

Alors pervers narcissique ?

La personnalité et les méthodes des pervers narcissiques sont bien connues. Ils exercent dans tous les domaines : travail, famille, patrie.

Leur devise est « Seducit et destruit nec mergitur », Séduire et détruire sans jamais couler. Leur modus operandi est toujours le même : opération charme à 180°, pour un gain en admiration et confiance massives, mais mal placées car le pervers est trop égocentrique pour éprouver de l’empathie ou d’autres sentiments altruistes. Même quand il n’est pas politicien, il est comme un État : il n’a pas d’amis, pas d’amours, seulement des intérêts, ou plutôt SON intérêt. Alors quand le pervers est Président de la République, l’État, c’est lui, et il fait ce qu’il veut avec.

Le pervers est manipulateur, ce n’est pas là son moindre défaut. Son outil préféré est la dévalorisation de sa victime : il la critique, la ridiculise et la méprise, rongeant peu à peu son estime de soi.

Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, le pervers narcissique est un « control freak », un maniaque du contrôle, intolérant à la moindre critique et qui se mêle de tout, y compris de ce qu’il ne connaît pas.

Le pervers narcissique n’a pas que des défauts, il a aussi des besoins, notamment celui d’être toujours au centre de l’attention et de l’admiration des foules. Admiration et pouvoir vont de pair. Donc, plus il détruit ses victimes, plus son pouvoir l’enivre. Pour arriver à cette ivresse, il a souvent recours au gaslighting, qui n’a rien à voir avec l’inhalation de gaz hilarant, mais tout avec la manipulation psychologique consistant à semer le doute chez sa victime : il minimise, déforme, voire nie les faits. Cela affaiblit sa victime au point qu’elle finit par douter de son expérience, de sa santé mentale et du réel.

Le pervers tire les ficelles et ajoute une cerise sur son tricorne en se faisant passer pour une victime : « tu te rends compte de ce que tu me fais faire ? » Ayant réussi à isoler ses victimes sur la scène familiale, professionnelle ou internationale, leur bourreau peut s’autoriser l’incohérence. Il dit blanc et fait noir, il dit le matin que la culture n’existe pas et le soir, reçoit en grande pompe des VIP à Versailles en perruque et bas de soie (ceci n’est pas une faute d’orthographe).

Il est l’arbitre suprême du vrai et du juste, changeant d’opinion et de comportement de manière arbitraire. Sa communication floue et ses exigences étouffantes anesthésient la victime : « on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses propres dépens », remarquait le Cardinal de Retz, qui devait fréquenter pas mal de pervers.

Mais oui, mais ch’est bien chûr, Macron a tout du Palestinien

Rien de ce que peut faire la victime d’un pervers narcissique pour tenter de gagner ses bonnes grâces ne sera jamais suffisant. Pire : plus la victime sacrifie son intérêt propre pour plaire à son bourreau et plus celui-ci devient sévère.

Que la victime soit un individu, un groupe ou un État, les manigances sont les mêmes. Pour ne pas changer un bouc émissaire qui fait gagner des voix, le pervers présidentiel fait feu de tout son poids, au rythme des hashtags. Quand Gaza vient pleurer famine, il relaie des photos de propagande made in Pallywood.

Plusieurs millions d’internautes ont vu les preuves que l’état de TOUS les enfants « mourant de faim » présentés comme preuve à charge contre l’État hébreu souffraient, en réalité, de différentes maladies génétiques. Qu’importe, le Président français veut aussi séduire les ignorants et les mal-comprenants.

Un pervers narcissique change de victimes : il choisit, séduit, détruit, puis passe à une autre. Mais Macron n’arrive pas à faire douter la Start-up Nation d’elle-même. Frustrator est frustré. Les ennemis de ses victimes sont ses amis, alors il fait des Palestiniens sa cause. Peu importe que le Hamas soit un ramassis d’assassins psychopathes : s’il faut s’allier avec des barbares sadiques pour faire plier le peuple à la nuque raide, ainsi soit-il !

Il ose tout, le Macron crédité d’un QI stratosphérique. Cela n’est pas une preuve d’intelligence. Il possède un muscle cardiaque, mais nul cœur susceptible de faire diminuer l’enflure de son narcissisme.

Israël ne se soumet pas, mais veut quand même être aimé

Dans la relation pervers/victime, le but du premier est de détruire le second et le but du second est de séduire le premier. Cela n’arrive jamais, puisque le pervers, par définition, ne peut être satisfait que par la destruction de sa victime.

L’État juif fait tout ce qu’il peut pour séduire le reste du monde, mais sans s’auto-détruire. Le problème, c’est que le reste du monde ne se satisfera pas à moins.

Parmi les 193 États-membres de l’ONU, on trouve 57 États musulmans, dont la charte est le Coran. Or le Coran classe l’assassinat de Juifs dans la case des bonnes actions. L’ONU compte aussi 120 membres du Club des non-alignés, qui sont alignés sur la Russie, dans sa détestation de l’Occident. Les alignés sur la ligne rouge ne haïssent rien tant que la démocratie et le Kâpitââl, qui sont également les deux bêtes noires du Coran.

Mais la raison pour laquelle les Rouges veulent détruire l’État d’Israël est différente de celle des États musulmans, tout en étant aussi idéologique et binaire : leur monde se divise entre les dominants blancs et les dominés colorés. Eux (même les Blancs d’entre eux) haïssent les dominants blancs et aux yeux de leurs préjugés, les Juifs sont à la fois blancs, riches, sûrs d’eux-mêmes et dominateurs. Même les Juifs noirs (une bonne partie des citoyens israéliens), même les Juifs pauvres (également nombreux dans un pays où le budget de l’armée l’emporte largement sur les aides sociales), même les militants anti-Netanyahou qui font passer leur haine avant leur propre identité et la sécurité de leurs enfants.

Quand Israël (9 millions de citoyens, dont 7 millions de Juifs) subit un pogrom qui tue 1200 personnes, en blesse/mutile 4500, qui viole des centaines de femmes et qui kidnappe 250 hommes, femmes, enfants, les démocraties, dont Macron, balbutient quelques mots de compassion, mais appréhendent les représailles avec beaucoup plus de conviction.

Quand lesdites représailles se déclenchent, le missile sur la rampe de lancement est déjà chargé avec l’accusation de génocide. Pourquoi les médias planétaires reprennent-ils goulûment les chiffres du Hamas, multipliant les victimes femmes et enfants et divisant ceux des tortionnaires ? Parce que les accusations de génocide produisent des fruits goûteux dans lesquels les étudiants en mal de cause, les pipoles d’Hollywood en panne d’inspiration et les politiques avides de suffrages aiment croquer à pleines dents.

Quel État en guerre fournit de l’électricité et de l’essence à son ennemi génocidaire ? Quel État en guerre a déjà averti les civils d’un futur bombardement pour leur laisser le temps d’évacuer le champ de bataille ? Quel État en guerre laisse entrer des milliers de tonnes d’aide et se fait insulter parce que l’armée ennemie confisque chaque camion ? Réponse : Celui qui espère se faire aimer de la « communauté internationale » et nul autre.

Mais la communauté internationale, d’un seul élan, fonctionne comme un seul pervers narcissique. Quand elle veut tuer son chien, elle dit qu’il est sioniste.

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