Monsieur l’Ambassadeur,
Mesdames et messieurs les Chefs de Division des Ministères israéliens,
Membres et partenaires de la CCIIF, amis PDG,
Merci d’être avec nous aujourd’hui pour souligner la relation économique entre Israël et la France.
Monsieur l’Ambassadeur,
Merci pour votre invitation et de nous accueillir ce soir dans cette magnifique Résidence à l’occasion du Nouvel An juif pour manifester votre soutien à la Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France, et reconnaître nos efforts pour aider à maintenir et à développer les liens commerciaux entre les deux pays.
Un grand merci également aux sociétés Hazera et Altavia, membres de la CCIIF mais aussi sponsors de cet événement.
Aujourd’hui est un mercredi noir pour la France, temporairement sans gouvernement et menacée d’un blocage général du pays par des black blocks et autres ingénieurs du chaos.
Pour Israël c’est le massacre du 7 octobre qui a été un jour noir, qui ne sera ni oublié ni pardonné. Cette date est entrée dans l’histoire juive pas moins que la Shoah et la destruction du Temple de Jérusalem.
Les gouvernements passent tandis que les nations restent. La France et Israël sont partenaires depuis le premier jour, et de nombreux indicateurs montrent que c’est encore le cas aujourd’hui entre la France, un des poids lourds historiques d’Europe, et Israël, qui est devenu un acteur clé au Moyen-Orient aux côtés de l’Arabie Saoudite, des Émirats et des États-Unis. Nous espérons que la France et Israël contribueront conjointement au projet IMEC reliant l’Inde à l’Europe via le Moyen-Orient, qui sera un concurrent redoutable pour la Route de la Soie au nord, et a très probablement été un des déclencheurs de la guerre de Gaza.
Revenons aux affaires. Les échanges commerciaux entre la France et l’Israël se sont élevés à 3,1 milliards d’euros en 2024, baisse relativement légère dans un contexte de guerre, mais chiffres pas pires que ce qui a été réalisé avec le Royaume-Uni ou l’Inde. Une véritable preuve de la résilience économique d’Israël.
Prenons l’exemple du secteur de la parfumerie et des cosmétiques, comme celui du membre CCIIF L’Oréal : il a littéralement explosé, probablement en raison d’un besoin de compensation, et peut-être aussi de la réduction des vols internationaux. L’importation d’équipements électriques français a également augmenté, grâce à la forte augmentation de la production d’électricité propre, par des acteurs comme notre membre EDF Renouvelables. La France est aujourd’hui le 10ème fournisseur d’Israël, et c’est aussi son 10ème client. C’est un bon rang mais il peut être amélioré, et nous, le CCIIF, pensons pouvoir aider.
Du côté des exportations israéliennes, il est intéressant d’observer que les produits agricoles sont toujours en tête de la course, avec des acteurs comme le membre CCIIF Hazera. Pour les instruments médicaux, une croissance de 50 % a été observée, avec des acteurs clés comme le membre CCIIF Hanita Lenses qui fournit la plupart des lentilles chirurgicales utilisées en France pour les opérations de la cataracte, et a reçu un Trophée CCIIF 2025 pour reconnaître son excellence dans les affaires et les activités commerciales entre les deux pays. Bien sûr, nous n’oublierons pas l’énorme contribution de la Hi Tech avec des biens immatériels comme les logiciels, qui est bien représentée par Quantum Machines, société de classe mondiale : ce membre CCIIF a également reçu un Trophée 2025 pour les mêmes raisons d’excellence. Il fournit les éléments de cerveau aux ordinateurs quantiques sans lesquels il n’y a pas d’IA, d’intelligence artificielle.
Sur un spectre plus large, des centaines d’entreprises israéliennes opèrent en France. Tous les groupes du CAC40 sont présents en Israël, soit pour acquérir et gérer des opérations, soit afin de pister l’innovation. Les fonds de capital-risque français aiment investir dans les startups israéliennes, qui sont présentes chaque année à Vivatech, dans le cadre d’une mission organisée par notre membre Yossi Dan en partenariat avec la CCIIF, et bien sûr avec notre Chambre sœur la CCFI à Paris. Les entreprises israéliennes sont également habituées à participer à des expositions comme SIAL, MILLIPOL et jusqu’à récemment à Eurosatory, Euronaval et Le Bourget. On peut espérer que le bon sens et l’équité prévaudront pour restaurer ce qui devrait être restauré.
L’attrait des licornes israéliennes n’a pas besoin de preuve : Google a acheté WIZ pour 32 milliards de dollars, Palo Alto Networks a acheté CYBERARK pour 25 milliards de dollars, tandis que NVIDIA acquiert un terrain en vue de construire un super campus pour des milliers d’employés supplémentaires. Le ministre de l’Économie israélien, M. Barkat, a déclaré un jour que « ce qui est bon pour l’Europe est bon pour Israël ». Peut-être que ce qui est bon pour les GAFA est aussi bon pour les groupes français ?
En tout cas, c’est notre travail en tant que Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France de contribuer à préserver et à relancer la coopération économique entre la France et Israël. Nous pouvons compter sur l’expertise de nos membres, sur notre réseau de contacts institutionnels, professionnels et commerciaux dans les deux pays, ainsi que sur les conférences, missions et événements que nous mettons en place pour diffuser la bonne parole, comme nous le faisons ce soir grâce à l’hospitalité de l’Ambassadeur Journes. De nombreuses améliorations sont à portée de main, nous avons juste besoin d’un peu d’effort pour les obtenir.
Bonne résolution typique du Nouvel An…
Shana Tova.
Merci.
Julien Roitman
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