L’Union européenne a annoncé une série de sanctions contre Israël en raison de la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Guidon Saar, a vivement réagi à cette décision et attaqué la présidente de la Commission européenne.
JDN
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré aujourd’hui (mercredi), dans son discours sur l’état de l’Union devant le Parlement européen, que l’Union européenne allait promouvoir une série de mesures contre Israël à la suite de la guerre en cours à Gaza.
Les mesures annoncées par la Commission européenne comprennent :
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La suspension des relations bilatérales avec Israël, la Commission s’engageant à faire tout son possible pour la garantir.
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L’arrêt des paiements vers Israël.
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La promotion de sanctions contre certains ministres israéliens qualifiés d’extrémistes ainsi que contre des colons.
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La promotion d’une suspension partielle de l’accord d’association avec Israël.
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La création d’un nouveau fonds de dons pour les Palestiniens, comprenant un volet spécifique pour la reconstruction de Gaza.
Le ministre des Affaires étrangères, Guidon Saar, a réagi à la déclaration de la présidente de la Commission européenne : « Les propos de la présidente de la Commission européenne ce matin sont regrettables. Certains reprennent même la propagande mensongère du Hamas et de ses partenaires. L’Europe envoie une fois de plus un mauvais signal, qui renforce le Hamas et l’axe radical au Moyen-Orient. »
Saar a ajouté : « Israël, l’unique État juif au monde et la seule démocratie du Moyen-Orient, mène une guerre existentielle contre des ennemis extrémistes qui cherchent à l’anéantir. La communauté internationale doit soutenir Israël dans ce combat. »
Selon Saar : « La présidente connaît parfaitement les efforts d’Israël – efforts menés avec, entre autres, l’Union européenne elle-même – pour apporter une aide humanitaire à Gaza. Ce sont des efforts considérables réalisés dans des conditions complexes depuis près de deux ans. Les résultats sont visibles sur le terrain, notamment par une baisse significative des prix des produits de base à Gaza. »
Et d’ajouter : « Ce qui manque avant tout dans la déclaration de la présidente, c’est la réalité que la souffrance à Gaza est entièrement le fait du Hamas. La guerre elle-même a commencé avec l’invasion du Hamas en Israël et le massacre du 7 octobre. Sa poursuite est la conséquence du refus obstiné du Hamas de libérer nos otages et de déposer les armes. La souffrance subie aussi bien par les Israéliens que par les Palestiniens est de la responsabilité du Hamas. Quiconque veut la fin de cette guerre sait parfaitement comment y parvenir : la libération des otages, le désarmement du Hamas et un nouvel avenir pour Gaza. Affaiblir Israël n’y contribuera pas, bien au contraire : cela ne fera que renforcer le Hamas et les ennemis d’Israël dans leur refus. »
« La présidente de la Commission se trompe en cédant aux pressions de ceux qui cherchent à saper les relations Israël–Europe. C’est une tendance contraire aux intérêts des États européens eux-mêmes. Et surtout : ce n’est pas ainsi que l’on traite des partenaires. »
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