Pour financer la guerre en cours à Gaza et l’opération menée en juin contre l’Iran, le gouvernement israélien a décidé d’élargir le déficit budgétaire prévu pour 2025 de 4,9% à 5,2 % du PIB. Le ministère de la Défense bénéficiera ainsi d’une enveloppe supplémentaire de 31 Mds ILS. Certains observateurs estiment cependant que le coût additionnel de la mobilisation de réservistes pour la prise de la ville de Gaza pourrait engendrer des coûts additionnels de 20 Mds ILS, portant le déficit à 6,2%, avec des dépenses de défense cette année quasiment identiques à celles de l’année passée (162 Mds ILS). Parallèlement, le chef économiste du ministère des Finances a revu à la baisse la prévision de croissance du PIB pour 2025, désormais attendue à 3,1 % contre 3,6 % précédemment, afin de tenir compte de l’impact économique du conflit. Il s’agit du deuxième ajustement négatif en l’espace de deux mois : la projection initiale de 4,3 % en début d’année du ministère des Finances avait été ramenée à 3,6 % lors de la précédente révision. Le consensus des économistes privés table désormais pour sa part sur une croissance de seulement 2% en 2025.
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