Tsahal frappe au cœur de Gaza
La situation à Gaza connaît actuellement une escalade marquée, avec de nouvelles frappes israéliennes visant des infrastructures attribuées au Hamas. Ces raids s’inscrivent dans une offensive plus vaste, destinée à reprendre le contrôle de la ville tout en visant à minimiser les pertes civiles.
Samedi, l’armée israélienne, par la voix du porte-parole arabophone Avichay Adraee, a lancé un ordre d’évacuation pour une partie de Gaza-Ville, invitant les habitants à fuir vers des zones supposément plus sûres, telles que Khan Younis et Al-Mawasi, dans le sud. Ce message visait à limiter les victimes civiles avant le lancement d’attaques ciblées contre un immeuble élevé utilisé, selon l’armée, pour des opérations de surveillance et de commandement par le Hamas. Des explosifs auraient été repérés à proximité immédiate du bâtiment, renforçant selon Tel-Aviv la légitimité de la frappe .
Parmi les bâtiments visés, on compte en particulier l’imposante tour Soussi (ou Al-Soussi), située dans le sud-ouest de Gaza-Ville. Cet immeuble de quinze étages a été rasé après un bref avis d’évacuation, s’effondrant dans un nuage de poussière et de gravats (AP News, The Times of India, Le Monde.fr). L’offensive s’accompagne d’une intensification plus large, avec des frappes supplémentaires sur d’autres tours jugées stratégiques (The Times of India, AP News). Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a lui-même diffusé une vidéo montrant l’effondrement d’un de ces édifices, soulignant que les infrastructures étaient utilisées à des fins militaires .
Ces opérations s’inscrivent dans une stratégie militaire plus ample, consistant à réoccuper Gaza-Ville. L’armée prétend contrôler environ la moitié de la cité et 75 % de la bande de Gaza, mobilisant des centaines de milliers de réservistes pour mener des frappes ciblées contre les infrastructures terroristes du Hamas (Reuters, Financial Times). Cette approche rencontre cependant de fortes critiques, notamment en raison de la situation humanitaire dramatique : famine, destructions massives, déplacements massifs et un bilan de morts en constante progression (plus de 64 000 Palestiniens tués depuis le début du conflit).
Plusieurs organisations humanitaires, ainsi que certains pays, demandent instamment la retenue et la reprise des négociations. Des voix se font entendre, à l’intérieur comme à l’extérieur d’Israël, pour que les autorités politiques privilégient une solution diplomatique plutôt que de prolonger un conflit aux conséquences dévastatrices.
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