Depuis le retour en Espagne après un passage en Italie, les bords de route de la Vuelta débordent de drapeaux Palestiniens et de slogans pro-Hamas demandant le retrait d’Israël-Premier Tech.
Lors de la 5e étape, l’équipe appartenant à Sylvan Adams, homme d’affaires Canadien-Israélien s’est vue gênée par des manifestants sur la route lors du contre-la-montre par équipes. Mais c’est, le 3 septembre lors de la 11e étape, au Pays basque que les revendications ont pris une ampleur plus importante, au point que Kiko Garcia, le directeur technique de la course, a dû la neutraliser et ne pas déclarer de vainqueur. Bousculades et heurts avec la police ont contraint les organisateurs à raccourcir l’étape de 3 kilomètres.
La première d’entre elles serait qu’Israël-Premier Tech se retire de la course. Nombre de coureurs sur les réseaux sociaux seraient favorables à un tel dénouement.
Le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares : « On ne peut pas continuer à avoir une relation normale avec Israël, comme si rien ne se passait. Comme nous avons fait avec la Russie, où toutes les équipes ont été expulsées. La décision n’est pas celle du gouvernement, mais celle de l’UCI. » avant d’ajouter : « nous devons envoyer le message à Israël et à sa société que l’Europe et Israël ne peuvent avoir une relation que si les droits humains sont respectés, de la même manière que le message a été envoyé à la Russie »
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L’ Espagne de Sanchez est la digne héritière de celle de Torquemada et Isabelle. Rien ne change.