Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mercredi 3 septembre, 1.288e jour du conflit.
Le fait du jour
Les Européens sont « prêts » à « apporter les garanties de sécurité à l’Ukraine et aux Ukrainiens, le jour où une paix est signée », a assuré ce mercredi soir Emmanuel Macron en recevant à Paris le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « L’Europe est au rendez-vous, pour la première fois avec ce niveau d’engagement et d’intensité », a déclaré le président français au palais de l’Elysée.
« La question maintenant, c’est de savoir la sincérité de la Russie et de ses engagements successifs lorsqu’elle a proposé la paix aux États-Unis d’Amérique », a-t-il ajouté à la veille d’un sommet de la « coalition des volontaires » réunissant une trentaine de pays prêts à fournir ces garanties, et d’un échange téléphonique avec Donald Trump.
« Malheureusement, nous n’avons pas encore vu de signes de la part de la Russie indiquant qu’ils veulent mettre fin à la guerre », a déclaré de son côté Volodymyr Zelensky, se disant toutefois convaincu que l’Europe et les Etats-Unis aideraient Kiev à « accroître la pression sur la Russie pour avancer vers une solution diplomatique ».
La déclaration du jour
« « Voyons comment se développera la situation. Sinon, nous devrons résoudre nos problèmes militairement » »
Les paroles sont signées Vladimir Poutine ce mercredi. Depuis Pékin, en Chine, où il participe à un sommet régional et a assisté à un important défilé militaire, le président russe a estimé que Moscou « devra résoudre ses problèmes militairement » en Ukraine si les pourparlers avec Kiev n’aboutissent pas.
Vladimir Poutine a une nouvelle fois mis en cause la légitimité de son homologue ukrainien, tout en assurant être prêt à le rencontrer à condition que ce soit dans la capitale russe. « Si Zelensky est prêt, qu’il vienne à Moscou », a-t-il lancé.
« Poutine continue de semer la confusion chez tout le monde en faisant sciemment des propositions inacceptables », a rétorqué sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga.
Le chiffre du jour
9. C’est le nombre de personnes blessées lors d’attaques russes survenues ce mercredi à Kostiantynivka, ville de l’est de l’Ukraine située près du front, a indiqué mercredi le gouverneur de la région de Donetsk.
« Neuf personnes ont été tuées et sept ont été blessées », a affirmé Vadym Filachkine sur Telegram, expliquant que sur les neuf morts, huit ont été victimes de bombardements à l’artillerie et la dernière d’une attaque de drone.
La Russie a lancé dans la nuit une vaste attaque avec plus de 500 drones et missiles principalement sur l’ouest de l’Ukraine, a annoncé mercredi Kiev.
La tendance
La Russie cherche à faire reconnaître internationalement comme partie de son territoire les régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion, afin d’assurer une paix « durable », a indiqué le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une interview publiée mercredi. « Pour que la paix soit durable, les nouvelles réalités territoriales qui sont apparues […] doivent être reconnues et formalisées conformément à la loi internationale », a déclaré Sergueï Lavrov, dans cet entretien diffusé sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine réclame que Kiev cède à la Russie les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion depuis septembre 2022, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. Des conditions inacceptables pour les dirigeants ukrainiens et leurs alliés occidentaux.
L’Ukraine, pour sa part, exige que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à hauteur d’environ 20 %.
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