L’auteur de l’attaque au couteau qui a fait cinq blessés mardi à Marseille « n’apparaissait pas radicalisé mais souffrant de troubles psychiatriques », a indiqué mercredi le procureur de Marseille, Nicolas Bessone. L’homme, qui a été abattu par les policiers, n’était pas fiché S mais connu pour être instable.
Ce profil psychologique s’appuie sur une enquête menée après des propos antisémites tenus devant une mosquée de Sète (Hérault), en juin. « Il était suivi, le préfet de l’Hérault a activé l’article 40 et saisi l’autorité judiciaire le 20 août », a expliqué mardi le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau.
Le Parquet national antiterroriste ne s’autosaisit pas
Mardi, Bruno Retailleau avait expliqué que ce Tunisien âgé de 35 ans était en situation régulière sur le sol français. Sa carte de séjour devait se terminer en 2032.
Le Parquet national antiterroriste « ne souhaite pas retenir sa compétence » à l’heure actuelle sur ce dossier, même si l’homme a crié « Allah Akbar » à plusieurs reprises lors de son « périple criminel », a précisé Nicolas Bessone.
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