Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mardi 2 septembre, 1.287e jour du conflit.
Le fait du jour
Il s’estime toujours menacé. Vladimir Poutine a déclaré ce mardi que la « sécurité » de la Russie ne devait pas être compromise par un accord de paix avec l’Ukraine, qui souhaite obtenir des garanties de sécurité pour dissuader Moscou de l’envahir à nouveau.
« C’est une décision propre à l’Ukraine de choisir comment assurer sa sécurité », a affirmé le président russe, lors d’une rencontre avec le Premier ministre slovaque à Pékin, diffusée à la télévision. « Mais sa sécurité […] ne peut pas être assurée au détriment de celle d’autres pays, y compris la Russie », a-t-il ajouté.
Dans le même temps, toujours depuis Pékin, Vladimir Poutine a confié mardi apprécier « grandement » la diplomatie jugée « indépendante » de la Slovaquie et suggéré que ce pays coupe les livraisons d’énergie à l’Ukraine. Membre de l’UE et de l’Otan, la Slovaquie est très fortement dépendante du gaz russe. Robert Fico, connu pour ses positions pro-russes, a critiqué à plusieurs reprises le soutien de Bruxelles à l’Ukraine.
Le chiffre du jour
2.000. C’est l’estimation du nombre de soldats nord-coréens qui ont été tués dans le conflit russo-ukrainien, selon un député sud-coréen ce mardi, citant des chiffres du Service de Renseignement National sud-coréen (NIS). En avril, ils « estimaient le nombre de morts à au moins 600 » mais sur la base d’évaluations actualisées, ils « estiment désormais ce chiffre à environ 2.000 », a déclaré le député Lee Seong-kweun après un briefing des députés membre de la commission du renseignement et le NIS.
Les services secrets de Corée du Sud et de pays occidentaux ont affirmé que Pyongyang avait envoyé plus de 10.000 soldats en 2024 dans la région russe de Koursk au moment d’une offensive de Kiev, ainsi que des obus d’artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée.
Le député d’opposition Lee Seong-kweun, soutien de l’ancien président Yoon Suk Yeol, a également affirmé que les renseignements sud-coréens estiment que la Corée du Nord prévoit de déployer 6.000 militaires supplémentaires en Russie, dont 1.000 seraient déjà arrivés.
La tendance
Les Européens vont acter jeudi, lors d’une réunion à l’Elysée et en visioconférence, qu’ils sont « prêts » en vue de l’octroi de garanties de sécurité à l’Ukraine et attendent désormais un « soutien » concret des Américains, a annoncé mardi la présidence française. « Le message essentiel qui sera passé jeudi est, compte tenu de l’avancement des travaux aujourd’hui, que nous sommes non seulement volontaires et capables, mais que nous sommes prêts. C’est le message clé », souligne un conseiller du président Emmanuel Macron.
La Coalition des volontaires réunit une trentaine de pays, principalement européens, prêts à apporter un soutien à l’armée ukrainienne, voire à déployer des soldats en Ukraine une fois un cessez-le-feu conclu, pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression.
Le président français et le Premier ministre britannique Keir Starmer coprésideront cette réunion. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui sera présent à l’Elysée, s’entretiendra au préalable mercredi soir avec Emmanuel Macron à Paris
La déclaration du jour
« « Oui, j’admets que je l’ai tué » »
C’est ce qu’a déclaré ce mardi Mykhaïlo Stselnikov, cet Ukrainien soupçonné d’avoir assassiné samedi le député et ex-président du Parlement Andriï Paroubiy. Depuis la salle du tribunal où il était jugé, le suspect est passé aux aveux et a formellement démenti les allégations de certains médias selon lesquelles il avait agi en collaboration avec La Russie.
Il a assuré qu’il avait assouvi une « vengeance personnelle contre les autorités ukrainiennes » après la mort de son fils sur le front. « Tout ce que je veux, c’est que le verdict soit rendu le plus rapidement possible » pour demander de faire partie d’un échange de prisonniers de guerre avec la Russie et « aller chercher le corps de mon fils », a-t-il déclaré.
Cet homme, âgé de 52 ans, a dit avoir pris pour cible le député simplement parce que ce dernier vivait dans la même ville que lui, Lviv (ouest).
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