Le bureau du Premier ministre a rejeté les conclusions du rapport de l’IPC sur une famine sévère à Gaza, et l’a défini comme « un mensonge absolu« .
Dans un communiqué, le cabinet de Netanyahou indique qu’Israël ne mène pas une politique de famine, mais une politique de prévention de la famine, et que depuis le début de la guerre ont été transférés à Gaza 2 millions de tonnes d’aide – plus d’une tonne par personne.
Il est en outre précisé que les prix à Gaza ont chuté suite au « bond permis par Israël dans la fourniture d’aide humanitaire« , et que le Hamas vole de manière systématique l’aide afin de financer son activité terroriste.
Il souligne également que plus de 101 000 camions sont entrés dans la Bande de Gaza depuis le 7 octobre, plus de 86 cuisines communautaires qui produisent environ 400 000 portions chaudes par jour ont été établies et que le fonds humanitaire pour Gaza a fourni environ 132 millions de repas.
Netanyahou: « Les faits fabriqués de toutes pièces par l’IPC s’effondreront bientôt. Nous avons vu cela auparavant avec les cas de grands médias qui ont publié des photos d’enfants atteints de maladies congénitales et blâmant faussement Israël pour la « famine » – Ce n’est pas de l’analyse. C’est une accusation de crime rituel moderne, se répandant comme un feu de forêt par le biais des préjugés. L’histoire jugera ceux qui la colportent. L’IPC doit mettre fin à ses doubles standards contre l’État juif, est-il encore écrit dans le communiqué.
Et de conclure: « Israël continuera d’agir de manière responsable, s’assurant que l’aide atteigne les civils de Gaza tout en détruisant la machine terroriste du Hamas ».
LE PLUS. Le porte-parole d’une association décrit la difficulté à se nourrir dans l’enclave :
« Se procurer de la nourriture est devenu un combat quotidien. Les prix sont incroyablement élevés, et la plupart des gens ont perdu leur emploi et leurs sources de revenus. Même si de la nourriture est disponible, ils n’ont tout simplement pas les moyens de l’acheter. Parfois, je ne peux pas cuisiner chez moi à cause du manque de combustible ou même des outils les plus simples.
Et le peu de nourriture que nous obtenons n’est jamais suffisant pour répondre aux besoins de l’organisme. Les gens mangent simplement pour rester en vie, pas pour vivre sainement. Les enfants ne reçoivent pas de lait ni une alimentation adéquate, et les patients n’ont pas accès à la nourriture dont ils ont besoin pour leur état de santé. »
« Chaque jour, nous rencontrons des mères qui viennent nous voir après avoir passé plusieurs jours sans manger, afin de garder le peu qu’elles ont pour leurs enfants. Et nous voyons des enfants courir avec une joie immense simplement parce qu’ils ont reçu un repas chaud. Ce sont ces petits moments qui nous donnent la force de continuer, malgré les énormes défis à relever. »
Comme l’ONU l’explique depuis le début de la guerre, au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène sont requis chaque jour pour subvenir aux besoins immenses de la population palestinienne. Un chiffre jamais atteint ces derniers mois, malgré une augmentation de l’aide humanitaire autorisée dans l’enclave par Israël depuis fin juillet.
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