Impossible de savoir le rôle d’Israël et du Mossad dans le renvoi de l’Ambassadeur iranien en Australie. David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien, a affirmé mardi que « l’intervention décisive » de Netanyahou aurait contribué à la décision australienne de renvoyer à Téhéran l’Ambassadeur d’Iran en Australie.
Le chef du gouvernement israélien a par ailleurs vivement critiqué son homologue Anthony Albanese, le qualifiant de « politicien faible » ayant « trahi Israël et abandonné les Juifs d’Australie » pour avoir soutenu la reconnaissance d’un État palestinien à l’ONU en septembre dernier.
Canberra, de son côté, justifie l’expulsion par des éléments fournis par ses services de renseignement, qui accusent les Gardiens de la Révolution islamique (IRGC) d’avoir coordonné les incendies criminels visant un restaurant casher à Sydney et la synagogue Adass Israel à Melbourne en 2024. Selon les autorités, les auteurs présumés de ces attaques n’étaient pas conscients de l’implication iranienne.
L’Iran, pour sa part, rejette fermement ces accusations et dénonce « une campagne orchestrée par des puissances occidentales hostiles ».
La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a annoncé la fermeture de l’ambassade d’Australie à Téhéran et déconseille désormais tout voyage en Iran, où résident encore environ 4 000 citoyens australiens.
Alors que les tensions diplomatiques s’intensifient, Canberra insiste sur le fait que sa décision a été prise de manière indépendante, balayant toute hypothèse d’une influence israélienne dans ce dossier sensible.
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