Un graffiti « Il y a un génocide à Gaza » a été découvert lundi matin sur le Mur des Lamentations, le plus célèbre des lieux de prière de la religion juive à Jérusalem. Une deuxième inscription, identique, a aussi été trouvée sur les pierres de la Grande Synagogue de la ville.

L’auteur de ces inscriptions, que nous saluons, est un jeune homme juif de 27 ans, qui a été rapidement identifié par la police au cours de la journée, au milieu des hurlements de la classe politique du régime génocidaire.
Par exemple, l’ancien chef de l’armée Benny Gantz, un homme qui se vante d’avoir « ramené Gaza à l’âge de pierre » avec les massacres de 2014, a qualifié les graffitis de «crime contre tout le peuple juif », la seule infraction passible de la peine de mort dans le code pénal du pays ! (on parle ici de la peine de mort « légale », pas des massacres du peuple palestinien).
Inversement, le juge devant lequel l’auteur des inscriptions a été ce même lundi traduit en comparution immédiate, n’a pas su trop quelle sanction infliger au jeune homme : « Je ne peux quand même pas interdire à un juif de se rendre au Mur », a-t-il déclaré.
Mais sur pressions des politiciens au pouvoir, les parents du jeune homme ont demandé, et obtenu, que le jeune homme soit interné en hôpital psychiatrique, comme s’il s’agissait d’un fou et non d’un courageux lanceur d’alerte.
Interner les dissidents en établissements psychiatriques est une vielle astuce des dictatures qui ne veulent pas dire leur nom. Les anciens se rappellent cette pratique, largement utilisée par le régime de l’Union Soviétique dans les années 1970.
CAPJPO-EuroPalestine
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