Marlene Engelhorn, héritière autrichienne d’une fortune bâtie sur l’horreur nazie, fait aujourd’hui parler d’elle pour son engagement pro-palestinien radical. Descendante de Friedrich Engelhorn, fondateur de BASF, l’une des entreprises impliquées dans la production du Zyklon B, le gaz utilisé dans les chambres à gaz nazies, elle participera à une nouvelle flottille « humanitaire », la troisième, à destination de la bande de Gaza.
Marlene Engelhorn, qui a hérité de plusieurs dizaines de millions de dollars, s’est déclarée publiquement en faveur d’une « Palestine libre », et n’hésite pas à accuser Israël de « génocide », une accusation que de nombreux observateurs jugent non seulement fausse mais aussi moralement indécente, venant d’une descendante d’industriels liés directement à la Shoah.
Fille d’un héritage lourd et controversé, Marlene Engelhorn est devenue célèbre ces dernières années pour avoir milité en faveur d’une redistribution des grandes fortunes, allant jusqu’à réclamer plus d’impôts sur les riches. Mais son engagement ne s’arrête pas à la question fiscale : elle est également devenue une figure de la gauche radicale européenne, engagée dans des causes climatiques, féministes, et désormais pro-palestiniennes.
Pour beaucoup, sa participation à la flottille soulève une profonde gêne : comment une héritière d’une entreprise liée au gazage de millions de Juifs peut-elle aujourd’hui se poser en accusatrice d’Israël ? Des voix s’élèvent pour dénoncer une inversion morale glaçante, où la descendante d’un bourreau nazi se permet de qualifier les descendants des victimes de « criminels de guerre ».
Cette opération en mer s’annonce donc hautement polémique, mêlant mémoire historique, posture idéologique et stratégie médiatique. Reste à savoir si Marlène Engelhorn mesure réellement le poids de son nom, et la portée symbolique d’un tel engagement, dans un conflit où l’histoire elle-même est devenue un champ de bataille.
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