Les relations entre l’UE et Israël sont régies par l’Accord d’association de 2000, qui prévoit l’exemption de droits de douane sur laquelle reposent les échanges commerciaux, la collaboration scientifique (programme Horizon, par exemple) et les échanges d’étudiants dans le cadre du programme Erasmus. À cela s’ajoutent des accords tels que l’Accord aérien euro-méditerranéen de 2018, l’accord « ciel ouvert », qui facilite les vols à bas prix vers l’Europe, et bien d’autres.
L’article 2 de l’Accord d’association stipule : « Les relations entre les parties, ainsi que toutes les dispositions de l’Accord lui-même, sont fondées sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques, qui guident leur politique intérieure et internationale et constituent un élément essentiel du présent Accord. »
Il y a un an, l’Irlande, l’Espagne, le Luxembourg et la Slovénie, entre autres pays, ont exigé que la Commission européenne examine si Israël est toujours attaché à ces valeurs, au vu de ses actions dans la bande de Gaza.
La Commission, soutenue par des pays clés comme l’Allemagne, et face à l’opposition déterminée de pays pro-israéliens comme l’Autriche, les Pays-Bas et la Hongrie, a fait échouer cette initiative.
Même l’ancien Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borell, qui avait vivement critiqué Israël, n’a pas réussi à faire avancer cette initiative avant son remplacement.
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