Le temps presse, et il ne leur en reste plus beaucoup. Il faut les ramener à la vie.

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À mon retour, il ne me restait plus que 3,5 % de graisse corporelle, et on m’a dit que si j’étais resté en captivité deux semaines de plus, je n’aurais pas survécu.

Eviatar et Rom, avant les photos, sont dans un tel état. Face à ces images, c’est difficile pour moi. Je suis libéré, mais pas libre. Je m’inquiète beaucoup pour mes amis. Les négociations doivent être accélérées pour pouvoir les sauver.

Ohad Ben Ami |

Je regarde les images et les vidéos de Gaza et je m’inquiète profondément pour mes amis toujours captifs du Hamas. Nous devons les ramener chez eux, nous devons les ramener à la vie. Le temps presse, et il ne leur en reste plus beaucoup.

Les négociations doivent être plus rapides pour que nous puissions les sauver.

« Voir mes amis souffrir me rend la vie difficile. Je suis libéré, mais pas libre. »

Il est difficile de voir ces images sans ressentir de la colère. Nous sommes au XXIe siècle, comment se fait-il que la Croix-Rouge ne puisse pas rendre visite à nos otages et examiner leur état ? Comment se fait-il qu’elle ne soit pas autorisée à constater leurs conditions de détention et à déterminer lesquels sont encore en vie ? Elle en a les moyens, le pouvoir et l’autorité ; après tout, elle sait comment apporter une aide à la partie palestinienne, en nourriture et en matériel médical.

Alors pourquoi ne parvient-elle pas à atteindre nos 50 personnes kidnappées qui croupissent dans les tunnels ? Ne connaissent-ils pas leur situation et ne les aident-ils pas ? Pourquoi le monde ne se soucie-t-il pas de nos kidnappés et n’insiste-t-il pas pour les atteindre ?

Le frère d’Eviatar David, sur la place Kidnapped, hier soir

( Photo : satview )

Ohad Ben Ami lors d’une réunion avec Witkoff, hier( Photo : Paulina Pettimer )

En finir avec les accords partiels qui laissent mourir ceux qui restent

Devant la souffrance de mes amis, c’est dur pour moi. J’ai du mal à rester assis, à parler, à me déplacer. Je suis libéré de la captivité, mais je ne suis pas libre. Et je ne le serai pas tant que le dernier des kidnappés ne sera pas rentré chez lui.

Le chroniqueur Ohad Ben Ami a été libéré de la captivité du Hamas dans la bande de Gaza après 491 jours d’enfer. Aujourd’hui, après 667 jours, 49 hommes et une femme kidnappés sont toujours détenus dans la bande de Gaza. Selon les estimations israéliennes, au moins 20 d’entre eux sont encore en vie et peuvent être sauvés. En mai dernier, Jérusalem a également confirmé de sérieuses inquiétudes quant à la vie de deux autres personnes kidnappées : Tamir Nimrodi et Bipin Joshi.

Près de deux ans après ce terrible échec, les familles des 30 personnes enlevées restées sur place réclament, sur toutes les tribunes possibles, le retour de leurs proches en Israël pour une sépulture digne. Elles réclament un accord global et la fin de la politique des accords partiels.

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