Shabbat Hazon: La vision qu’on ne trahit plus

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SHABBAT HAZON – La vision qu’on ne trahit plus

Ce Shabbat, une vision traverse chaque âme juive :
celle du Temple, détruit autrefois, mais promis à renaître.

Et aujourd’hui, la vision prend corps.
Israël est debout. Sa terre lui a été rendue.
Ce n’est plus un rêve. Ce n’est plus une attente.
C’est une responsabilité.

Le sionisme véritable, surtout celui d aujourd’hui, qui se bat sur cette front,
n’est pas une idéologie.
C’est la fidélité vivante à un don irrévocable.

L’ONU a reconnu l’État d’Israël ? Très bien.
Mais désormais, ce n’est plus l’ONU qui nous le garantit, mais c’est D.
Et si quelqu’un tente de nous le reprendre,
c’est à Lui, au mètre du monde qu’il s’en prend.

Ne pas défendre Israël aujourd’hui,
ce serait trahir la vision de Shabbat Ḥazon.
Ce serait douter du D. d Israël et du monde,
alors qu’Il nous a déjà tendu le bras :
Tsahal, les pionniers, les combattants, les enfants de cette terre,
chaque Juif qui refuse la peur.

La nation d’Israël grandira, elle s’élèvera dans tous les domaines.
Il atteindra des hauteurs jamais égalées.
Et les méchants ne verront pas la lumière.
Puisque que ceux qui trahissent ne seront plus du voyage.

Ce voyage s’appelle délivrance, Gueoula.
sui a déjà commencé.
Et nul ne pourra l’arrêter.

Source: Meta (D.A)

Au cœur de la semaine la plus endeuillée de l’année juive surgit un paradoxe lumineux : le Chabbat Hazon dévoile à chaque âme la vision éblouissante du Beth Hamikdach éternel. Cette révélation transforme l’obscurité de l’exil en aurore de la rédemption, selon un principe divin immuable : chaque chute spirituelle porte en elle les germes d’une élévation supérieure. La sagesse hassidique révèle ainsi comment les ténèbres les plus profondes annoncent la lumière la plus éclatante.

La Destruction : Genèse de la résurrection

Appliquée au secret du Chabbat Hazon, cette loi transfigure notre compréhension de l’histoire. La destruction du Beth Hamikdach ne constitue nullement la négation de sa reconstruction future – elle en forme l’acte inaugural, la première pierre de l’édifice éternel. L’interruption causée par la ruine permet l’émergence d’un renouveau dont la splendeur surpassera infiniment les gloires passées.

Le verset prophétique « Plus grande sera cette Maison dernière que la première » trouvait déjà son accomplissement dans le Second Temple. Nos Sages enseignent qu’il surpassa le Premier par sa durée et ses dimensions. Combien plus le Troisième Temple, après un exil d’une profondeur inouïe, révélera-t-il une grandeur proportionnelle à l’abîme de l’attente !

Cette vérité transforme radicalement notre perception des événements : ce que l’œil humain perçoit comme catastrophe se révèle, sous le regard de l’éternité, comme l’amorce nécessaire d’une résurrection sans précédent.

L’Abîme messianique : Deux millénaires de préparation

L’exil séparant le Premier Temple du Second s’étendit sur soixante-dix années. Celui qui nous sépare aujourd’hui du Troisième approche les deux millénaires – durée vertigineuse qui révèle, par son ampleur même, l’extraordinaire grandeur de la rédemption imminente. Car plus l’obscurité s’approfondit, plus éblouissante sera la lumière qui en jaillira.

Le verset énigmatique « Katit LaMaor » (broyé pour l’illumination) recèle une allusion saisissante. « Kat » évoque les 420 années du Second Temple, « Yod-Tet » les 410 années du Premier. Ensemble, ils forment « Katit », révélant que le broyement même des sanctuaires vise l’illumination ultime, celle du Temple éternel.

Cette perspective transfigure la souffrance historique : chaque larme versée au cours de ces siècles, chaque prière montée des ghettos et des camps, chaque étude clandestine de Torah contribue à l’édification invisible du sanctuaire futur. L’exil n’est plus errance, mais pèlerinage vers l’absolu.

La trilogie sacrée : Évolution spirituelle des Sanctuaires

Chaque Temple incarne une modalité unique de la relation divine. Le Premier rayonnait d’un éclat descendant – « מלמעלה למטה » – où la Présence divine se déversait d’en-haut dans une révélation éclatante. Le Second fonctionnait selon une dynamique ascendante – « מלמטה למעלה » – reposant davantage sur l’effort humain, l’élévation conquise par le service et l’étude.

Le Troisième Temple accomplira la synthèse ultime, mariant harmonieusement ces deux courants spirituels. L’inspiration divine et l’aspiration humaine s’y uniront dans une symphonie parfaite, créant un lien indissoluble entre le Ciel et la Terre. Cette fusion exige une préparation à la mesure de sa grandeur : d’où la nécessité d’un exil si profond, permettant l’accumulation des forces spirituelles nécessaires à cette révolution .

Ainsi se dévoile la sagesse cachée de l’histoire : chaque époque prépare la suivante, et l’apparente régression masque en réalité un bond qualitatif vers l’absolu divin.

La Métamorphose du regard : Vision prophétique du présent

En révélant la splendeur du Troisième Temple précisément lors du Chabbat Hazon, la Providence transforme radicalement notre perception de l’exil. Celui qui saisit cette dynamique ne contemple plus les épreuves présentes comme une simple chute, mais comme les degrés nécessaires de l’ascension vers la délivrance finale.

Semblable à celui qui s’endort sereinement, sachant qu’il s’éveillera régénéré, l’âme qui perçoit l’exil dans sa véritable perspective y discerne déjà les prémices de la résurrection spirituelle. Cette vision prophétique ne minimise nullement les souffrances actuelles, mais les transfigure en révélant leur signification ultime : chaque épreuve devient pierre d’angle du Temple éternel.

Le Chabbat Hazon opère ainsi une véritable alchimie spirituelle, transmutant le plomb de l’affliction en or de l’espérance messianique. L’âme juive y puise la force de transformer chaque instant d’exil en acte de construction du sanctuaire futur.

L’Étude rédemptrice : Bâtir par la pensée

Cette compréhension illumine l’importance cruciale de l’étude des lois du Beth Hamikdach à notre époque. En approfondissant les Hala’hot Beit HaBehira, nous ne nous livrons pas à un exercice académique, mais nous nous inscrivons déjà dans la dynamique créatrice de l’édification future. Chaque loi étudiée, chaque détail architectural médité devient pierre spirituelle du Temple éternel.

Les difficultés de notre temps cessent alors d’être de simples obstacles pour se révéler comme les matériaux mêmes de la construction messianique. L’âme qui étudie ces lois avec ferveur participe dès maintenant à l’œuvre divine, érigeant par la pensée et l’amour ce que les mains accompliront demain dans la matière transfigurée.

Ainsi le Chabbat Hazon nous enseigne-t-il l’art suprême du regard prophétique : contempler l’histoire juive non comme une succession tragique de malheurs et de consolations, mais comme un processus unifié d’élévation spirituelle, culminant dans la révélation définitive de la Présence divine au cœur d’un monde transfiguré.

Source: hassidout.org

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