Question à un Ex-Amiral américain: Pensez-vous qu’Israël puisse, techniquement, détruire le projet nucléaire iranien ?

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SPECIAL ISRAELVALLEY. Pensez-vous qu’Israël puisse, techniquement, détruire le projet nucléaire iranien ? Question à Michael Rogers.

Son CV en bref : Michael Rogers en 2009 a été nommé directeur du renseignement de l’état-major interarmées, puis commandant du Cyber Command de la flotte américaine et de la 10e flotte américaine. En 2014, le président Obama l’a nommé chef de la NSA et commandant du Cyber Command de l’armée américaine. Titulaire d’une maîtrise en sécurité nationale, il est diplômé avec distinction du National War College et du Naval War College (mention très bien). Il est également membre du programme MIT Seminar XXI et diplômé du programme Senior Executives in National and International Security.

Pensez-vous qu’Israël puisse, techniquement, détruire le projet nucléaire iranien ?

« C’est une tâche très difficile à mener seul. Trois défis principaux se posent. Premièrement, le programme iranien est géographiquement dispersé. Il ne s’agit pas d’un seul site, mais de plusieurs sites, éloignés les uns des autres. Deuxièmement, une grande partie des installations sont enfouies profondément sous terre, fortement fortifiées, ce qui nécessite des munitions très sophistiquées. Troisièmement, cela implique de grandes quantités de munitions qui doivent être lancées simultanément. »

Selon lui, l’armée américaine est effectivement conçue pour cela. « Nous disposons de bombardiers lourds capables d’emporter des dizaines de missiles anti-bunker. C’est précisément la mission pour laquelle l’armée américaine a été conçue. Je ne dis pas avec certitude qu’Israël en est incapable, mais ce n’était pas le principal modèle opérationnel autour duquel son armée a été construite. »

Les États-Unis ont dominé l’ordre mondial après la Seconde Guerre mondiale, mais ces dernières années, nombreux sont ceux qui se demandent si la superpuissance se désengage du monde. Sous la présidence de Donald Trump, adopte-t-elle une politique isolationniste ?

Michael Rogers ne le pense pas. Je ne vois pas d’administration dire : « Nous voulons cesser toute implication ». J’entends plutôt une autre voix à Washington : « Nous ne pouvons pas porter tout le fardeau seuls. Le monde entier, l’Europe, l’Asie, le Moyen-Orient, doit assumer davantage de responsabilités. Nous ne serons pas éternellement la première et la seule voix. »

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