La gauche caviar existe en France. Comment l’expliquer aux israéliens? Le cas d’un Carrefour City.

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EDITORIAL DE DAN ASSAYAH. SOURIRE D’ETE. Ce matin mardi, réveil à 6 heures. Des sirènes d’alerte. Un missile venant du Yemen va nous tomber sur la gueule dans 2 minutes. Je me suis réfugié dans mon abri super-solide (les abris n’arrivent pas à se protéger des missiles iraniens, ce qui me rend fébrile). Et pour me changer les idées je tombe sur cette histoire de « Carrefour City ».

Bienheureux les Français qui s’intéressent à des futilités. Avant de raconter l’histoire du Carrefour City (lire ci-dessous) nous rafraichissons, pour nos lecteurs israéliens qui ont quitté l’Hexagone depuis bien longtemps, ce qu’est la « Gauche Caviar ».

Définition de la gauche caviar: « La gauche caviar ? Une accusée. Une fausse gauche qui dit ce qu’il faut faire et ne fait pas ce quelle dit. Une tribu tartuffe et désinvolte, ajoute-t-on, qui aime le peuple et qui se garde bien de partager son sort ».

DANS CAPITAL . « Cette histoire fait sourire les israéliens qui ont découvert, avec un plaisir immense, la Chaîne Carrefour qui cartonne en Israël. Ils ont du mal à comprendre cette histoire racontée en long, en large, et en travers par la presse française qui s’intéresse beaucoup à un arrondissement de Paris non touché par la misère, la crasse et la pauvreté.

Selon Capital : « Cocasse en apparence, une polémique est en train de prendre de plus en plus d’ampleur. Un Carrefour City doit ouvrir ses portes dans le VIe arrondissement de Paris. Pour ceux qui ne seraient pas au fait de la géographie de la capitale, il s’agit de l’un des quartiers les plus guindés de la Ville Lumière.

Alors, nécessairement, l’installation d’un nouveau magasin d’une chaîne de grande distribution passe mal auprès de certains habitants. Et ces derniers n’ont pas manqué de le faire savoir. Une pétition a récolté de nombreuses signatures. La mise en lumière de cette affaire ultra-locale est le résultat de l’implication de plusieurs personnalités, telles qu’Alain Souchon ou encore Catherine Frot.

Une levée de boucliers qui n’a pas manqué de faire sourire le chroniqueur des Grandes Gueules Charles Consigny. Avec sa verve caractéristique, l’avocat n’a pas manqué de tancer l’un des signataires de la pétition : «Ce qui m’amuse, c’est qu’Alain Souchon l’ait signé, lui qui se moquait des bourgeois en est devenu un. C’est souvent comme ça la gauche caviar.» Et l’orateur de conclure avec l’aplomb qu’on lui connaît : «Ces gens sont de droite, qu’ils assument.»

La sécurité en question

Si l’on regarde la pétition en question de plus près, certains passages illustrent le propos de Charles Consigny, tels que «les risques non négligeables pour notre sécurité» ou «l’encouragement de la mendicité». Et pour cause, le magasin en question devrait rester ouvert jusqu’à 22 heures et sera un point de vente d’alcool. De son côté, la députée NFP Céline Hervieu a fait savoir sur X (ex-Twitter) que «dans le 6e, on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’aspect culturel de Montparnasse, l’accès au beau, une qualité de vie». Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux. Mais pas seulement.

Sur le plateau de RMC, l’avocat «Grande Gueule» a dénoncé ces multiples voix, dont celle de l’élue, qui «sur les plateaux, vont insulter celui qui osera dire qu’il veut vivre dans un endroit calme». Il préfère donc s’amuser de leur «tartufferie». »

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