Israël doit frapper Al-Jolani pour empêcher un Génocide

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Les frappes décisives d’Israël en Syrie soulignent la nécessité d’une intervention pour prévenir les génocides 

Photo de Une : Pour de nombreux Juifs, les images d’hommes druzes dont la moustache est rasée de force évoquent des souvenirs de la Shoah.

Le cheikh Marhaj Chahine (photo), rasé avant que les Sbires de Jolani ne l’assassinent lâchement,  était âgé de 80 ans.

Des membres des forces de « sécurité » terroristes syriennes montent à l’arrière d’un camion après que les troupes syriennes sont entrées dans la ville à majorité druze de Suwayda mardi après deux jours d’affrontements, à Sweida, en Syrie, le 15 juillet 2025. ( crédit photo : REUTERS/KARAM AL-MASRI )

Demeurer sur le qui-vive pour empêcher que les Djihadistes ne perpétuent des massacres

La décision d’Israël de prendre des mesures décisives en Syrie pour tenter de dissuader les attaques contre les Druzes a montré qu’il est possible pour les pays de travailler pour prévenir les massacres ou le génocide.

Après la chute du régime d’Assad, Israël s’est exprimé ouvertement en faveur de la protection des Druzes en Syrie. Israël est intervenu à plusieurs reprises lorsque des affrontements en Syrie entre groupes armés et combattants druzes ont dégénéré en massacres de Druzes.

Les récentes frappes contre Damas mercredi comprenaient des frappes de grande envergure près du palais présidentiel et ciblant un quartier général militaire.

De plus, Israël a mené des frappes près de Souwayda visant les forces gouvernementales syriennes et d’autres clans prétendument Bédouins, impliques dans le massacre des Druzes. L’efficacité de cette campagne est encore incertaine. Cependant, elle a clairement incité le gouvernement syrien à reculer, à envisager des cessez-le-feu et à se retirer de certaines zones de Souweayda.

La seule leçon à tirer de tout cela :

les états peuvent faire plus que de simples déclarations en matière de génocide et de nettoyage ethnique.

 

Des Yézidis d’Irak assistent à une cérémonie à l’occasion du Mercredi Rouge, pour célébrer le Nouvel An yézidi, au temple de Lalish dans le district de Shekhan près de la province de Duhok, en Irak, le 15 avril 2025. (Crédit : REUTERS/KHALID AL-MOUSILY)

C’est une leçon : L’Occident aurait pu éviter d’autres génocides si les états avaient décidé d’agir. En 2014, la minorité yézidie d’Irak a été victime d’un génocide brutal perpétré par Daech. Daech a massacré les Yézidis dans la région de Sinjar, au nord de l’Irak. Après avoir conquis nombre de leurs villes et villages en août 2014, les terroristes de Daech ont séparé les hommes, les femmes et les enfants yézidis. Ils ont massacré des milliers d’hommes et vendu les femmes comme esclaves. Tout cela s’est produit sous le regard passif de la communauté internationale, qui a fait des déclarations, mais n’a pas fait grand-chose pour empêcher les massacres.

Les groupes djihadistes liés à Jolani pratiquent la même barbarie que Daesh

Les États-Unis sont intervenus pour combattre Daech et ont finalement formé une large coalition contre le groupe. Cependant, il était trop tard pour sauver de nombreux Yézidis. Seules les forces kurdes liées aux Unités de protection du peuple kurde (YPG) ont sauvé les Yézidis, en les aidant à fuir le piège de Sinjar.

Daesh n’a pas perpétré soudainement le massacre des Yézidis. L’EI avait envahi de vastes zones de l’Irak en juin 2014. Il avait pris Mossoul, la deuxième ville d’Irak, la même année. Il en avait expulsé les chrétiens et les minorités, comme le font actuellement les clans liés au régime de Jolani-Al Sha’raa. Il avait également capturé plus de 1 000 cadets chiites irakiens au camp Speicher en juin 2014, puis les avait massacrés.

L’organisation l’a fait publiquement, et de nombreuses images ont fait le tour du monde. Les partisans de l’EI ont célébré l’événement sur les réseaux sociaux. L’EI avait planifié le massacre des Yézidis entre juin et août. Il était encore temps d’empêcher le génocide. Comme il était en cours, il était temps d’en faire plus. Cependant, de nombreux pays, tels que la France de Hollande et Macron, ont préféré attendre et observer.

Les Druzes parmi les petits groupes minoritaires du Moyen-Orient

Les Druzes sont l’un des nombreux petits groupes minoritaires de la région. Comme les Yézidis, les Kurdes, les chrétiens et d’autres groupes, ils sont persécutés et ont cherché à se protéger dans leurs régions.

Les attaques contre les Druzes en Syrie ne sont pas nouvelles. Pendant la guerre civile syrienne, des factions extrémistes de la rébellion syrienne ont également attaqué des Druzes.

Al-Shara’a-Jolani ne maîtrise pas ses propres partisans djihadistes

Les Druzes étaient accusés d’être proches du régime d’Assad et attaqués pour des motifs religieux. En Syrie, ce phénomène est devenu monnaie courante depuis la chute du régime d’Assad.

Alors que le nouveau gouvernement d’Ahmed al-Chara’a cherche à unifier le pays, de nombreux partisans d’Al Chara’a sont prêts à recourir à la violence pour y parvenir. Au cours des six derniers mois, certains d’entre eux ont persécuté des minorités. Ils ont notamment massacré des Alaouites à Lattaquié.

Agir au nom du « Pacte de Sang » Judéo-Druze

Le soutien d’Israël aux Druzes est important, car il témoigne de sa volonté d’ agir en faveur d’un groupe minoritaire . Cela ne se fait pas sans raison. En Israël, les Druzes servent dans l’armée et sont considérés comme partie prenante d’une « alliance de sang » aux côtés des Israéliens juifs. Le service militaire conjoint crée des liens étroits. C’est pourquoi les dirigeants politiques israéliens, tous partis confondus, soutiennent les Druzes et les actions visant à les protéger en Syrie.

Le véritable test consiste maintenant à déterminer si cette politique a été efficace pour les protéger.

La principale leçon à tirer est que, lorsqu’un massacre frappe, il faut agir plus que parler. Pour de nombreux Juifs et leur mémoire collective, l’image d’hommes druzes se faisant raser la moustache de force évoque la Shoah et les mauvais traitements infligés aux Juifs par les nazis.

Il est donc naturel qu’Israël ressente sa profonde affinité avec ce groupe minoritaire.

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