Un lecteur d’IsraelValley nous a demandé si les « funérailles vertes » existaient en Israël. Difficile de trouver une réponse ! Il semble que certains Kibboutz le pratique. « Funérailles vertes » ou « obsèques écologiques » font référence à des funérailles qui cherchent à minimiser leur impact sur l’environnement. Cela implique généralement l’utilisation de matériaux biodégradables pour les cercueils et les urnes, l’absence d’embaumement chimique, et des pratiques de cimetières favorisant la nature.
VERT. La demande de funérailles «vertes» est proche de zéro en Israël, pays très conservateur en matière d’enterrement.
Parmi les Pratiques écologiques courantes, on retrouve :
- Les cercueils biodégradables : fabriqués en bambou, carton ou osier, ils se décomposent naturellement.
- L’Inhumation naturelle : enterrement dans des sites naturels, sans cercueil ou avec des matériaux simples.
- L’aquamation: technique qui utilise l’eau plutôt que la combustion.
- La transformation des cendres mélangées à un substrat pour planter un arbre.
- Les urnes écologiques : en papier recyclé, sable ou sel, elles se dégradent rapidement.
- Les enterrements marins : utilisation d’urnes solubles pour des hommages aquatiques.
Ces nouvelles pratiques ont l’avantage de présenter notamment un impact écologique réduit (moins de pollution et de ressources consommées), mais également un symbolisme fort (célébration authentique et durable). De plus, avec des matériaux souvent plus simples et l’absence de pierres tombales, le coût des funérailles peut être inférieur à celui de funérailles classiques.
Ces pratiques réconcilient hommage et durabilité, reflétant les valeurs écologiques des défunts. Bien que limitées dans certaines régions, elles gagnent en popularité et contribuent à préserver la planète pour les générations futures.
MYCELIUM. Aucune chance de succès pour « loop » en Israël. Aux Pays-Bas, la start-up Loop commercialise des cercueils en mycélium.
Le mycélium est la partie végétative des champignons, un réseau de filaments fins, souvent blancs, appelés hyphes, qui se développent dans le sol, la matière organique ou un substrat. Il est responsable de l’absorption des nutriments et de l’eau nécessaires à la croissance du champignon.
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