Négociations bloquées – Israël revendique le contrôle de Rafah, le Hamas exige toujours plus

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Voici les paragraphes que contestent les deux parties

Les négociations sur l’accord sur les otages entre Israël et le Hamas ont rencontré des difficultés, les parties n’étant pas parvenues à un accord sur des points clés. Une source palestinienne a affirmé qu’Israël exigeait le contrôle de Rafah et d’un tiers de la bande de Gaza. Parallèlement, les négociateurs ont réalisé des progrès concernant le mécanisme d’aide et un retrait partiel de Gaza.

Sagi Dekel-Chen lors de la première rencontre passionnante avec sa femme Avital et ses parents Naomit et Yonatan, au point d’intégration initial en Israël / Porte-parole de Tsahal

Conserver Rafiah et la Zone tampon bloquant toute invasion et toute contrebande future

Les négociations sur un accord de prise d’otages entre Israël et le Hamas rencontrent des difficultés, en raison des positions présentées par la délégation israélienne, a déclaré une source palestinienne informée à la chaîne libanaise Al-Mayadeen, affiliée à l’axe chiite terroriste. Selon elle, « la situation est compliquée » et les parties n’ont trouvé aucun accord sur les points litigieux.

La source palestinienne a souligné que les positions de la délégation israélienne entravent les négociations et qu’aucun progrès n’a été réalisé sur les points à l’ordre du jour. Selon elle, Israël exige de conserver le contrôle de plus d’un tiers du territoire de la bande de Gaza, y compris la totalité de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, ainsi qu’une zone tampon d’environ deux kilomètres au nord et à l’est de Gaza. 

Israël trop prêt à céder sur des points stratégiques ?

Les principales divergences concernent les garanties que les parties exigeront pour annoncer la fin des combats. Selon le rapport, la pression exercée par le président américain Donald Trump sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu a contribué à promouvoir un discours plus « positif » (au profit du terrorisme international, NDLR) concernant l’aide humanitaire, le mécanisme de sa distribution et le retrait progressif de l’armée israélienne de certaines zones de la bande de Gaza.

Netanyahou et Trump. Les principales divergences restantes concernent les garanties de fin de guerre / Site officiel, Avi Ohayon / GPO.

Les différends dans les négociations : aide, retrait et garanties

Aide humanitaire :

Israël souhaite conserver le mécanisme de distribution du Fonds humanitaire pour Gaza (FGH) , tandis que le Hamas exige le retour de l’ancien mécanisme de l’ONU et des organisations internationales. À ce stade, Israël a fait preuve de souplesse et a accepté l’entrée de 500 camions d’aide par jour. De plus, Israël a conclu un accord avec l’Union européenne , dans le cadre duquel on attend une augmentation significative du volume de l’aide dans les prochains jours, notamment par l’ouverture de nouvelles routes d’aide via l’Égypte et la Jordanie.

Retrait progressif de la bande de Gaza :

le Hamas exige un retrait jusqu’aux lignes du 2 mars, date à laquelle les combats ont repris après le dernier cessez-le-feu. L’organisation exige qu’Israël se retire progressivement jusqu’aux lignes qu’il avait abandonnées lors de l’accord précédent, car après l’échec de cet accord, Israël a repris les combats, repris le contrôle de zones de la bande de Gaza, puis lancé l’opération « Les Chariots de Gédéon ».

Garanties internationales :

le Hamas affirme que l’accord en cours ne contient pas de garanties ni d’engagements clairs, mais plutôt des formules générales. L’organisation exige un engagement américain de mettre fin à la guerre.

Parviendront-ils à obtenir un engagement américain de la part de Trump ? Djihadistes du Hamas / Reuters

Les points déjà convenus entre Israël et le Hamas

Dans le cadre de l’accord, 10 otages vivants et 18 otages tués seront libérés, selon les étapes suivantes : le premier jour, huit otages vivants seront libérés, le septième jour, cinq otages morts seront libérés, le 30e jour, cinq otages morts supplémentaires seront libérés, le 50e jour, deux otages vivants seront libérés, et le dernier jour de l’accord, huit autres otages morts seront libérés.

Le cessez-le-feu durera 60 jours et le président Trump garantira qu’Israël s’y engagera pendant toute la période convenue.

Dès que le Hamas aura accepté l’accord de cessez-le-feu, l’aide humanitaire sera immédiatement acheminée vers la bande de Gaza, conformément à l’accord de cessez-le-feu de janvier dernier, et dans des quantités identiques à celles qui y sont stipulées. Il a également été précisé que l’aide sera distribuée par des canaux à convenir, notamment l’ONU et le Croissant-Rouge, alliés de poids du Hamas et des Frères Musulmans.

Dès l’entrée en vigueur de l’accord, toutes les opérations militaires offensives israéliennes dans la bande de Gaza cesseront. Durant les jours de cessez-le-feu, les activités de l’armée de l’air, de l’armée et des services de renseignement cesseront également pendant 12 heures les jours de libération des otages et prisonniers palestiniens, et pendant 10 heures les autres jours.

Recherche d’un cessez-le-feu permanent

Le premier jour de l’accord, des négociations devraient s’ouvrir sous les auspices des médiateurs et des États arabes sur les modalités d’un cessez-le-feu permanent, qui comprendra les conditions de libération des personnes enlevées restantes en fonction d’un nombre clé de prisonniers palestiniens des prisons à convenir, et traitera également du redéploiement et du retrait des forces israéliennes et des arrangements de sécurité à long terme dans la bande de Gaza, parallèlement à une discussion des arrangements concernant le « jour d’après » dans la bande qui seront proposés par les parties, ainsi que la déclaration d’un cessez-le-feu permanent.

En échange de la libération des otages, vivants et morts, Israël libérera un nombre de prisonniers palestiniens à convenir. La libération des prisonniers aura lieu simultanément avec celle des otages et selon un mécanisme à convenir, sans cérémonie.

Transparence sur le sort des otages restants

Au dixième jour de l’accord, le Hamas fournira des informations complètes, des preuves de vie et des rapports sur l’état de santé ou le décès des personnes enlevées restantes. En retour, Israël fournira des informations complètes sur les Gazaouis arrêtés dans la bande de Gaza après le 7 octobre et sur le nombre de corps de Gazaouis détenus. Le Hamas s’engagera à garantir la santé et la sécurité des personnes enlevées pendant le cessez-le-feu.

Durant ces 60 jours, les parties mèneront à bien les négociations sur les modalités d’un cessez-le-feu permanent. Une fois l’accord conclu, le Hamas libérera les otages restants, vivants et morts. Si les négociations sur les modalités d’un cessez-le-feu permanent ne sont pas menées à bien dans les 60 jours, le cessez-le-feu temporaire pourra être prolongé conformément à l’article 11.

Le président Trump déclarera personnellement un cessez-le-feu. Les États-Unis et le président s’engagent à ce que les négociations se poursuivent de bonne foi, dans le but de parvenir à un accord final.

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1 COMMENTAIRE

  1. Les otages israeliens sont l’ assurance vie des terroristes palestiniens. Quand les otages israeliens seront libérés, le hamas sera détruit. De ce fait, les négociations se poursuivent entre Israel et les terroristes palestiniens avec beaucoup de réticence de la part des islamonazis.

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