Une nuit de violence en Australie déclenche l’alarme sur la montée de l’antisémitisme
En l’espace d’une seule nuit, trois attaques antisémites ont eu lieu en Australie, mais l’indignation médiatique a été remarquablement absente.
Tout a commencé vendredi soir à Melbourne, lorsque les portes de la congrégation hébraïque d’East Melbourne ont été aspergées d’un liquide inflammable et incendiées. Vingt fidèles juifs étaient réunis à l’intérieur pour le dîner de Shabbat ; heureusement, tous ont pu s’échapper indemnes par une entrée arrière. Le suspect a été inculpé d’incendie criminel, mais pas de crime de haine.
Moins d’une heure plus tard, une foule violente a pris d’assaut le restaurant Miznon, tenu par des Israéliens, dans la même ville. Aux cris de « Mort à Tsahal », ils ont brisé des vitres, jeté des chaises et renversé des tables. Une seule personne a été arrêtée.
Quelques heures plus tard, à Greensborough, un autre groupe a incendié trois véhicules et a peint des graffitis antisémites sur les murs d’une entreprise qui fabrique des pièces pour avions militaires.
Trois attaques ciblées en une nuit. Une couverture médiatique tiède. Une indignation publique minime.
Même si ces incidents n’étaient pas directement liés, ils n’étaient pas isolés. Ils s’inscrivaient dans une tendance croissante où la violence contre les Juifs est tolérée sous couvert d’antisionisme. Mais lorsque des institutions et des individus juifs sont pris pour cible sous couvert de protestation politique, il ne s’agit pas d’activisme, mais de haine.
Il est temps d’arrêter de prétendre que l’antisionisme n’est pas de l’antisémitisme. De plus, il est temps d’arrêter de prétendre que toute forme de violence contre les Juifs et les Israéliens est justifiable.
Source: HonestReporting
Crédit image : SOPA Images/Reuters
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