« Dimona Est » devrait combiner des zones résidentielles, industrielles et d’activités économiques.

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Dans une décision forte adressée aux planificateurs et à l’Autorité foncière israélienne, un tribunal a annulé un projet majeur de lotissement dans le sud d’Israël, situé dans une zone à haute sensibilité environnementale, au motif que les plans avaient été approuvés sans véritable évaluation de leur impact écologique.

Dans un jugement rendu mardi, la juge Yael Raz-Levy, du tribunal administratif de Beer Sheva, a reproché à l’Autorité foncière israélienne, à la commission de planification du district sud et à d’autres instances des « défauts significatifs » dans l’approbation du projet. Elle a ordonné aux parties défenderesses de verser chacune 15 000 shekels de frais à la Société pour la protection de la nature en Israël (SPNI), qui avait saisi la justice.

Le projet concerne un nouveau quartier, baptisé Dimona Est, qui devrait combiner des zones résidentielles, industrielles et d’activités économiques, ainsi qu’une nouvelle gare et un centre de transport.

Porté par l’Autorité foncière israélienne en coopération avec la municipalité de Dimona, le projet prévoit la construction de 8 000 logements sur près de 890 hectares de désert de gravier situés à l’est de la ville, dans le Néguev. La majeure partie de la zone est classée comme particulièrement sensible sur le plan environnemental.

La juge Raz-Levy a renvoyé le dossier à la commission de planification du district sud, afin qu’une étude d’impact environnemental et d’autres vérifications nécessaires puissent être menées.

« Je suis parvenue à la conclusion que l’approbation et la publication du projet sont entachées d’irrégularités majeures, notamment une validation sans étude d’impact environnemental, en violation des réglementations applicables et de la jurisprudence », a-t-elle écrit dans sa décision. « En outre, les décisions ont été prises sans motivation suffisante ni fondement factuel approprié. »

Dans sa requête, la SPNI faisait valoir que le projet avait été approuvé sans étude d’impact environnemental et que le document d’évaluation paysagère préparé à cette fin était incomplet pour un plan de cette envergure.

Après la publication du jugement, la SPNI a salué la décision et a rappelé qu’il existait suffisamment de terrains disponibles pour répondre aux besoins de construction de Dimona pendant des dizaines d’années. Selon l’organisation, il n’y avait aucune urgence à bâtir ce qui équivaut à une nouvelle ville sur un espace ouvert, au risque de porter une atteinte grave à l’environnement.

The Times of Israel

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