La British Medical Association (BMA), principale association professionnelle de médecins outre-Manche, a prononcé la rupture de toutes relations avec son homologue israélienne (l’Israeli Medical Association, IMA), laquelle se comporte comme une véritable collaboratrice de l’entreprise génocidaire du peuple palestinien.
La décision, qui s’accompagne d’une demande d’expulsion de l’IMA de l’Association Médicale Mondiale, a été adoptée lors de la Conférence annuelle de la BMA, association comptant plus de 190.000 médecins exerçant au Royaume-Uni. La BMA est aussi connue pour être l’éditrice de l’hebdomadaire The British Medical Journal (BMJ), l’une des revues médicales les plus lues au niveau mondial.
Voici le texte des cinq motions adoptées à la conférence de Liverpool la semaine dernière :
Elle a mandaté la BMA pour :
• S’opposer à l’adoption de la plateforme de données Palantir dans l’ensemble du National Health Service (équivalent du système national français d’assurance maladie).
• Affirmer que toute critique d’Israël n’est pas antisémite ;
• S’opposer à la répression des étudiants en médecine et des professionnels de santé qui ont défendu la Palestine ;
• Condamner la destruction des services de santé et le meurtre de professionnels de santé à Gaza ; exiger la libération immédiate des professionnels de santé de Gaza détenus, et exhorter le gouvernement britannique à soutenir la Cour Pénale Internationale et la Cour Internationale de Justice afin de traduire en justice les coupables de crimes de guerre, notamment les médecins israéliens ayant participé ou soutenu la torture de Palestiniens dans les prisons israéliennes.
• Suspendre tout dialogue avec l’Association médicale israélienne jusqu’à ce qu’elle affirme sa neutralité médicale et condamne les attaques contre les soins de santé à Gaza. La BMA a déclaré que les nombreuses motions sur la Palestine reflétaient « les graves préoccupations des médecins britanniques concernant le conflit à Gaza ».
CAPJPO-EuroPalestine
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