Comme disait l’ancienne ministre israélienne de l’éducation Shulamit Aloni : « Il n’y a pas besoin de chambres à gaz pour perpétrer un génocide ».

Pour les Israéliens à Gaza, c’est bien plus simple que pour les nazis : pas besoin d’aller dénicher les victimes, elles sont toutes concentrées et enfermées dans une petite enclave. Elles ne peuvent pas s’échapper.
Et comme les dirigeants fascistes israéliens ne peuvent pas encore recourir à la bombe atomique qu’ils possèdent, sans risquer quelques désapprobations de leurs alliés occidentaux, ils utilisent tous les autres moyens : aviation, artillerie, robots explosifs, exécutions, famine, privation d’eau et de produits d’hygiène, d’essence, d’électricité, kidnappings, tortures, déplacements forcés, destruction de tout le patrimoine historique, culturel, éducatif.
Et pas de tri à faire, ni besoin de dénonciations, de registres : hommes, femmes, enfants, vieillards, malades, handicapés, tous sont des cibles éligibles à Gaza.
Plusieurs centaines de milliers de tués et blessés, sans compter ceux qui vont mourir de faim, d’épidémies, de manque de soins, comme ces insuffisants rénaux condamnés à mort faute de dialyse, ce n’est pas si mal en 21 mois sur une population au départ de 2,2 millions d’habitants.
Prenez la journée de mardi par exemple. Les attaques israéliennes ont fait plus de 104 morts dont des dizaines de civils en quête d’aide, 22 enfants et 24 femmes, et plus de 200 blessés, dont certains dans un état critique.

Sans compter plus de 30 Palestiniens qui se trouvent toujours sous les décombres d’un immeuble de six étages bombardé dans le quartier d’Al-Zaytoun, à l’est de la ville de Gaza, que les équipes tentent toujours de secourir avec des moyens limités, souligne Mahmoud Basal, porte-parole de la Direction générale de la défense civile à Gaza,.

On ne peut plus recenser les massacres et les victimes, tant, les bombardements sont devenus incessants.
Que faut il « sélectionner » ? Que doit-on montrer ?
Ces au moins huit Palestiniens tués et 55 blessés, après que les forces d’occupation israéliennes ont pris pour cible des civils attendant de l’aide dans la rue Salah al-Din, ce mardi au sud de Wadi Gaza, dans le centre de la bande de Gaza ?

La dizaine de morts et des dizaines d’autres blessés, dont des enfants, lors du bombardement du quartier d’Al-Zaytoun, au sud de la ville de Gaza

Ou ces enfants blessés tôt ce mercredi matin après que des avions de combat israéliens ont bombardé des tentes abritant des familles déplacées à Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younes ?

Une nouvelle attaque israélienne contre un immeuble résidentiel près de la mosquée Al-Jolani, dans le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza, a laissé plus de 25 Palestiniens sous les décombres. Certains sont encore en vie, mais inaccessibles en raison des attaques israéliennes répétées sur la zone.
Plus de 82 pour cent de la superficie totale de la bande de Gaza sont considérés « zone militaire » par Israël, mais les ordres de déplacement continuent à pleuvoir, alors que les Gazaouis n’ont nulle part où fuir, a déclaré mardi l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Rien que mardi les bombardements israéliens ont frappé plus de 25 immeubles

Que reste-t-il de Gaza ?
Combien de dizaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants, Israël a-t-il le droit de massacrer avant que nos dirigeants disent STOP ?

CAPJPO-Europalestine
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