Chaos à l’aéroport d’Athènes pour les israéliens
Débarquement chaotique pour El Al à Athènes : des centaines de passagers bloqués sans bagages. Vendredi matin, ce qui devait être un retour progressif à la normalité pour les voyageurs israéliens tournait au désastre. Après des semaines de restrictions, les premiers vols internationaux de la compagnie El Al ont pu reprendre leur cours, mais les passagers arrivés à l’aéroport international d’Athènes ont vite déchanté. Trois avions de type Dreamliner en provenance de Tel Aviv ont atterri dans la capitale grecque, mais les bagages sont restés bloqués en soute pendant des heures.
Selon les témoignages, les équipes au sol de l’aéroport grec n’étaient pas prêtes à traiter une telle arrivée en série. Alors que les bagages des autres compagnies étaient pris en charge normalement, ceux des vols El Al restaient à bord, déclenchant une vague de frustration chez les voyageurs. Pour beaucoup, cette situation a entraîné la perte de leurs vols de correspondance, notamment à destination de l’Amérique du Nord.
« Cinq heures sans aucune information, sans bagages, puis on nous dit qu’on ne peut même pas faire une déclaration de perte. »
Un passager excédé racontait avoir atterri vers 4h30 du matin pour prendre un vol transatlantique en correspondance. Mais à cause du blocage des bagages, il a raté son embarquement, sans possibilité de récupérer sa valise ni même de la déclarer comme égarée. Le personnel de l’aéroport aurait affirmé que les bagages étaient bien sur place, mais que le problème venait de la gestion par El Al.
Une logistique visiblement défaillante
Le problème principal serait lié à la spécificité technique des appareils Dreamliner. Contrairement aux avions plus petits comme les Boeing 737, ces gros-porteurs nécessitent des équipements et procédures de déchargement différents. Or, à Athènes, les moyens adaptés n’étaient manifestement pas disponibles ou mal coordonnés.
Plusieurs passagers ont également souligné que les bagagistes traitaient sans problème les vols d’autres compagnies, accentuant le sentiment d’abandon ressenti par les clients d’El Al. Une confusion totale régnait dans les terminaux, d’autant plus que les informations transmises aux passagers restaient floues, voire contradictoires.
Un autre voyageur témoigne :
« C’est incompréhensible. On voit les valises d’autres vols arriver normalement, et nous, toujours rien. »
La réponse d’El Al
Face à la montée des critiques, la compagnie israélienne a publié un communiqué pour expliquer la situation. Elle y précise que les retards étaient dus à des « difficultés opérationnelles locales » sur le tarmac de l’aéroport d’Athènes, et non à une négligence de sa part.
« Les autorités aéroportuaires nous ont informés qu’elles n’étaient pas en mesure de décharger les bagages de certains de nos vols. Cela échappe à notre contrôle. »
El Al s’est excusée pour les désagréments causés à ses passagers et assure qu’elle fait tout son possible pour que les bagages soient acheminés vers leurs propriétaires dans les plus brefs délais.
Des conséquences pour les passagers
Au-delà de la gêne immédiate, ce dysfonctionnement a engendré des pertes importantes : correspondances ratées, nuits d’hôtel supplémentaires, frais imprévus… Certains voyageurs se retrouvent coincés en Grèce sans bagages ni solution immédiate, dans un aéroport débordé.
Des appels à la transparence et à une meilleure coordination entre compagnies et autorités aéroportuaires ont été lancés par les passagers, qui exigent désormais des explications claires et des compensations.
Alors que le secteur aérien cherche à se stabiliser après des mois de perturbations globales, cet incident souligne à quel point la reprise peut encore être fragile — et combien la gestion au sol reste un maillon essentiel du transport aérien.
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