Quel leurre a utilisé l’aviation US pour attaquer en Iran?

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The B-2 Spirit approaches the boom of a McGuire Air Force Base, New Jersey KC-10A Extender during a Capstone orientation flight. Capstone is a Joint Airborne/Air Transportability Training mission providing interservice training for the wartime application of airlift. Through Capstone, senior level officers are able to observe the significance of airlift and its role in all military operations. The B-2 Spirit is a multi-role bomber capable of delivering both conventional and nuclear munitions. It is a dramatic leap forward in technology and represents a major milestone in the U.S. bomber modernization program. The B-2 brings massive firepower to bear, in a short time, anywhere on the globe through previously impenetrable defenses. The B-2 provides the penetrating flexibility and effectiveness inherent in manned bombers. Its low-observable, or « stealth, » characteristics give it the unique ability to penetrate an enemy’s most sophisticated defenses and threaten its most valued, and heavily defended, targets. The B-2’s low-observability provides it greater freedom of action at high altitudes, thus increasing its range and a better field of view for the aircraft’s sensors. Its capability to penetrate air defenses and threaten effective retaliation provide a strong, effective deterrent and combat force well through the 21st century. The aerial refueling took place aboard a McGuire AFB, New Jersey KC-10A Extender on October 5, 2000. (U.S. Air Force photo by Staff Sgt. Scott H. Spitzer)

L’attaque américaine contre l’Iran a commencé par une ruse

Les États-Unis ont eu recours à un leurre pour prendre à revers la République islamique lors de leur attaque ce week-end. Une stratégie simple, mais dévastatrice.

Par Julie Malo

L’attaque est restée entourée du plus grand des secrets jusqu’au dernier moment. Dans la nuit de vendredi à samedi, les États-Unis ont frappé plusieurs sites nucléaires iraniens pour soutenir Israël au cours de l’opération militaire « Marteau de minuit ». La réussite de l’action a notamment été permise par de nombreuses ruses.

Techniques de diversion et grande furtivité ont été les mots d’ordre pour que cette opération soit menée à bien. Lors d’une conférence de presse, le chef d’état-major américain Dan Caine a souligné que « très peu de personnes à Washington connaissant le calendrier et la nature du projet ». De son côté, le ministre de la Défense Pete Hegseth a même confié que le Congrès n’avait été notifié des frappes qu’une fois les avions américains sortis de l’espace aérien iranien.

Car les forces armées américaines ne se sont pas contentées de frapper les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan. Pour duper l’Iran, plusieurs bombardiers furtifs B-2 ont décollé dans la nuit de vendredi à samedi de leur base dans le Missouri en se dirigeant vers l’ouest au-dessus du Pacifique.
Mais ce n’était pas à ceux-là qu’incombait la mission d’attaquer les sites stratégiques de la République islamique. Ce groupe était un leurre, dont seul « un très petit nombre de planificateurs et de dirigeants clés ici à Washington et à Tampa » – le quartier général du Centcom, en charge du Moyen-Orient –, connaissait l’existence, a assuré Dan Caine.

Deux groupes de bombardiers mobilisés

Ce n’est que quelques heures plus tard qu’un second groupe de sept B-2, avec chacun deux membres d’équipage à bord, a attaqué les sites nucléaires iraniens depuis l’est.
Le groupe s’était servi au minimum des communications et avait effectué plusieurs ravitaillements en vol pour rester le plus discret possible, d’après Reuters. En donnant l’impression aux systèmes de surveillance iraniens qu’une attaque américaine viendrait plutôt de l’ouest, ce groupe a bénéficié de l’effet de surprise.

En effet, d’après Dan Caine, « les avions de chasse iraniens n’ont pas volé et il semble que les systèmes de missiles sol-air de l’Iran ne nous aient pas vus de toute la mission ».
Qui plus est, une fois ce groupe de B-2 arrivé à proximité de l’espace aérien iranien, un sous-marin américain a également tiré plus d’une douzaine de missiles de croisière sur des cibles clés de l’infrastructure de surface à Ispahan.

Pendant l’attaque, les B-2 ont largué 14 bombes GBU-57 à fort pouvoir de pénétration (aussi dites « anti-bunker »), de près de 14 tonnes chacune, sur Fordo et Natanz.
C’était la plus importante frappe opérationnelle jamais effectuée par des B-2 et la deuxième plus lointaine après celles menées en Afghanistan à la suite des attentats du 11 septembre 2001.
C’était aussi la première fois que la GBU-57 était utilisée en temps de guerre. En tout, l’opération a mobilisé plus de 125 appareils de l’armée de l’air américaine

Un « succès » d’après l’armée américaine

Ce n’est pas tout : l’effet de surprise était d’autant plus conséquent que Donald Trump avait déclaré 48 heures avant l’attaque qu’il se laissait encore deux semaines pour décider de se joindre, ou non, aux frappes sur l’Iran.
D’après le New York Times, le plan d’attaque américain était pourtant « en grande partie » déjà « en place » au moment des déclarations du président états-unien.

L’armée américaine a assuré que l’opération était un franc succès, et en veut pour preuve que les Iraniens ont été incapables d’effectuer le moindre tir contre les appareils américains.
D’après le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, « il est évident que nous avons anéanti le programme nucléaire iranien ». « Ce soir, je peux annoncer au monde que ces frappes ont été un succès militaire spectaculaire. Les principales installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été complètement détruites », a de son côté déclaré Donald Trump samedi, depuis la Maison-Blanche.
Les médias d’État iraniens ont pour leur part assuré que seuls des dommages mineurs avaient été causés aux tunnels d’entrée, et l’Organisation de l’énergie atomique du pays a déclaré qu’elle poursuivrait les travaux sur son programme nucléaire.

Ce n’est pas la première fois depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran que le régime des mollahs est induit en erreur par ses adversaires : pour rappel, la première frappe de l’État hébreu était survenue quelques jours seulement avant une rencontre prévue à Oman entre des responsables américains et iraniens, qui devaient entrer dans un sixième cycle de négociations sur le nucléaire.

Source: www.lepoint.fr
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