L’économie israélienne: une productivité du travail faible en comparaison internationale.

Vues:

Date:

Une nouvelle étude publiée mercredi dévoile la relation entre le travail dans le secteur public et le désir de changer d’emploi. Selon cette recherche menée par Yuval Mazar de la division recherche de la Banque d’Israël, près d’un cinquième des travailleurs israéliens estiment que leur formation ou leurs qualifications ne correspondent pas à leur poste actuel.

Le secteur public affiche une meilleure satisfaction

L’étude révèle qu’environ 14% des employés souhaitent changer de travail. Les données montrent cependant que les employés du secteur public sont plus satisfaits que ceux du secteur privé.

La proportion de travailleurs déclarant une inadéquation avec leur poste est significativement plus faible dans le secteur public (environ 10%) comparée au secteur privé (environ 20%). De même, le pourcentage d’employés souhaitant changer d’emploi est plus bas dans le public (6,5% contre 8,1% dans le privé).


Même après prise en compte du taux d’inadéquation plus faible dans le secteur public et d’autres caractéristiques des employés, les fonctionnaires manifestent 1,9 point de pourcentage de moins d’intérêt à changer d’emploi que leurs homologues du privé.

Un enjeu de productivité nationale

Mazar souligne que l’économie israélienne se caractérise par une productivité du travail relativement faible en comparaison internationale. L’un des paramètres cruciaux influençant cette productivité est la qualité de l’adéquation entre employés et employeurs. Plus les travailleurs occupent des postes exploitant efficacement leurs compétences, plus la productivité économique globale augmente.

La mobilité professionnelle, clé de l’amélioration

Si l’adéquation principale sur le marché du travail s’effectue en début de carrière – incluant le choix de la formation, du métier et du secteur d’activité – l’amélioration se poursuit tout au long de la carrière par la mobilité entre emplois, que ce soit au sein d’un même secteur ou entre secteurs différents.

Les conditions d’emploi actuelles, comparées aux offres alternatives, constituent un facteur déterminant dans la décision de changer d’emploi. L’étude révèle également que l’expression du désir de quitter son poste précède généralement de huit mois le départ effectif.

Des facteurs explicatifs multiples

Environ un tiers de l’écart entre secteurs concernant la volonté de partir s’explique par les différences de profils des employés (niveau d’éducation, secteur d’origine, âge) et par l’adéquation subjective supérieure dans le secteur public, elle-même liée à une moindre envie de partir. Le reste de l’écart reflète les spécificités intrinsèques de l’emploi public par rapport au secteur privé.

La source de cet article se trouve sur ce site

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

PARTAGER:

spot_imgspot_img
spot_imgspot_img